Le plan canicule 2010 en action
Article lu 12407 fois, depuis sa publication le 12/07/2010 à 09:00:00 (longueur : 3175 caractères)
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, vient de détailler le plan national canicule et les nouveautés de l’été 2010.
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Il s’agit essentiellement de l’intervention des nouvelles agences régionales de santé, les ARS, qui sont désormais au centre du système de prévention.
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Face aux aléas climatiques ou à toute autre situation d’urgence, nous disposons, a déclaré la ministre lors d’un point presse, de solides outils qui doivent nous permettre de réagir rapidement en cas de forte chaleur.
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A cette occasion, elle a détaillé le plan national canicule, renouvelé chaque année depuis 2004 à la suite de la canicule exceptionnelle de l’été 2003 qui avait entrainé une surmortalité estimée à près de 15 000 décès.
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Le plan 2010 a été activé au premier niveau le 1er juin. Il prévoit, dans le cadre d’une veille sanitaire, de garantir la permanence et la continuité des soins, jusqu’au 31 août.
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Les ARS qui sont, comme déjà signalé en première ligne veilleront à organiser la réflexion de manière anticipée avec les différents établissements et à coordonner les programmes d’ouverture de lits.
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Le ARS sont également chargées de suivre le dispositif « hôpital sous tension » qui oblige chaque hôpital à mettre en place une cellule de veille pour étudier la situation et les « indicateurs de tension » dans l’établissement.
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Ces informations sont croisées avec les indicateurs d’activité disponibles au niveau régional, pour permettre à la cellule de veille de se transformer en cellule de crise, en cas de besoin, afin de gérer une demande accrue de lits, qui peul aboutir au déclenchement d’un « plan blanc » en liaison avec le préfet de région.
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Ce serait le cas d’un afflux important de malades à l’hôpital.
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Plus concrètement, les ARS sont en charge de la détection des établissements sous tension, des difficultés rencontrées par le Samu et du relais d’information auprès du Centre opérationnel de réception et de régulation des urgences sanitaires et sociales.
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Comme chaque année, un bilan des lits disponibles dans les hôpitaux est réalisé avant l’été, bilan qui à permis à Roselyne Bachelot de constater cette année, avec satisfaction, la disponibilité d’une moyenne de 95% de lit ouverts en juillet et de 90% en août, avec cependant des inégalités, selon les régions.
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Pour la ministre, c’est la preuve que les établissements se mobilisent régulièrement pour assurer la permanence et la continuité des soins.
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La canicule de l’été 2003 a laissé de très mauvais souvenirs, cependant s’est moins le manque de disponibilité de lits dans les hôpitaux qui en est la cause, que le manque de suivi des personnes âgées isolées , décédés à leur domicile, à l’insu des services sociaux, alors que les voisins, qui auraient pu s’en inquiéter, étaient souvent en vacances.
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L’été 2010 est annoncé comme plus chaud que la normale et s’est d’abord au recensement des personnes fragiles qu’il faut être attentif, car toutes ne se font pas connaître.
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On trouvera toujours un lit pour un malade, au besoin dans un dispensaire ou un cabinet médical, mais la lutte conte les effets d’une canicule est avant tout problème de prévention et de protection.