Les programmes nationaux nutrition-santé portent leurs fruits

Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques dans le domaine sanitaire et social, la Drees, publiée en septembre 2010 et menée entre 2005 et 2006 sur les enfants de grandes sections de maternelles, la tendance au surpoids et à l’obésité est à la baisse, chez les enfants de 5-6 ans.
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Cette baisse coïncide avec la mise en place, selon cette étude, du Programme national nutrition relatif -santé, PNNS 1, relayé entre temps par le PNNS 2.
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Les chiffres de la surcharge pondérale et de l’obésité sont passés entre 1999 et 2006, respectivement de 14,4% à 12,1% et de 3,4% à 3,1%.
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Cette baisse repose sur plusieurs facteurs, comme l’augmentation de 16% de la consommation de fruits et la diminution de celle de sucre.
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Elle résulte aussi de l’encrage de l’activité physique dans les habitudes des Français.
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Cependant les filles sont plus nombreuses à être en excès de poids que les garçons, soit 13,8% contre 10,5%,
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Pour expliquer cette différence, il faut savoir que le surpoids et l’obésité vont de pair avec le mode de vie sédentaire, ainsi le rapport démontre que le temps passé à des activités en plein air, en dehors des heures de cours, est supérieur pour les garçons que pour les filles.
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Il est évident que les enfants obèses s’adonnent moins fréquemment aux jeux en plein air que les autres alors que l’activité physique est un atout pour la santé.
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Mais l'activité n'est pas la seule cause d'obésité infantile. Il existe des causes héréditaires, tel que le diabète de la mère durant la grossesse, sa propre surcharge pondérale.
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Mais bien entendu l'alimentation, ainsi certains diététiciens estiment qu'il ne faut pas donner d'aliments solides à un bébé avant le 4ème mois, que c'est une des causes possibles de l'obésité. Enfin, les parents ont un rôle important à jouer, à la fois dans les aliments qu'ils donnent à leurs enfants, mais également dans ce qu'ils mangent eux-mêmes, les enfants ayant tendance à vouloir les imiter.
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La lutte contre l’inégalité sociale dans le domaine de la santé est l’une des priorités des PNNS, car la prévalence du surpoids et de l’obésité est plus élevée, comme montre l’étude de la Drees, chez les enfants dont le père est ouvrier, que chez ceux dont le père est un cadre.
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En effet, il a été constaté que les enfants des LEP, les zones d’éducation prioritaire, ont < a href=http://itunes.apple.com/fr/app/imc-indice-la-masse-corporelle/id387677650?mt=8> indice de masse corporelle supérieure à la moyenne, parce que les familles modestes ont une moindre propension à adopter des comportements protecteurs en relation avec la santé, ce qui justifie le développement des actions en leur faveur.
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Par ailleurs, le rapport de la Drees fait état d’importantes disparités régionales, par rapport à la moyenne nationale, en se basant sur les statiques établie en 2005-2006.
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Alors que la moyenne française de la prévalence du surpoids était à l’époque de 12,1, elle était de 15,3 % en Alsace et de seulement de 6,6% dans les pays de Loire.
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On peut en déduire que cette disparité ne recouvre pas un problème de niveau de vie mais qu’elle résulte plutôt des d’habitudes alimentaires régionales.
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Très curieusement, alors que l’on fait généralement grand cas des effets bénéfiques sur la santé des habitudes culinaire méditerranéennes à base d’huile d’olive et de légumes, les régions censées les pratiquer, sont particulièrement mal placée au regard de la disparité nationale.
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Il faut aussi noter la particularité des DOM, plus basse que celle de la métropole en 1999/2000 avec 10,5%, la prévalence de la surcharge pondérale l’a dépassée en 2005-2006, en montant à 13,2%.
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Il n’en reste pas moins, que la tendance à la baisse du surpoids et de l’obésité chez les jeunes enfants est un signe encourageant, à condition de se prolonger chez les adolescents.