On en parle peu, des infections contractées en médecine de proximité

Pour le commun des mortels, les infections nosocomiales, plus ou moins graves, se contractent à l’occasion d’un séjour dans une clinique ou dans un hôpital.
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Selon les statistiques disponibles, elles touchent encore chaque année 700 000 patients et sont responsables de 4 000 morts, alors que dans un passé pas encore si lointains, on évaluait le nombre de patients touchés à 2 millions et le nombre de morts au moins à 10 000.
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Des efforts considérables ont été accomplis en matière d’hygiène dans les établissements de soins publics et privés, mais aujourd’hui on se demande si la baisse du nombre de malade et de morts n’est pas compromise par le transfert croissant des soins vers la médecine de ville.
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Aujourd’hui, on cherche à réduire au maximum la durée des séjours en milieu hospitalier, d’abord pour en diminuer les coûts, ce qui conduit au développement de la chirurgie ambulatoire, le patient arrive le matin et repart ,une fois l’intervention effectuée , le soir.
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Une fois sorti d’un centre spécialisé, c’est la médecine de ville qui prend la suite des soins.
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