Les emplois du futur

Les investissements issus du Grenelle de l’environnement, estimés par les pouvoirs publics à 450 milliards d’euros, devraient générer 600 000 emplois d’ici 2012.
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C’est la croissance éco-efficiente, la croissance verte assise sur un nouveau mode de consommation et de production.
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Pour permettre d’identifier les filières stratégiques de l’industrie française en matière de croissance verte, Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno qui en ont la charge, viennent de lancer une consultation en ouvrant un forum internet destiné à recueillir d’ici le 15 janvier 2010, le maximum de contributions et de propositions permettant de développer ces différentes filières.
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Les secteurs d’activité liées aux mesures du Grenelle de l’environnement et concernés par la croissance verte ont trait à l’agriculture, à la biodiversité, au traitement des déchets, à la recherche, à la prévention des risques, aux énergies renouvelables, aux transports aux infrastructures et aux bâtiments.
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Pour soutenir l’activité dans ces domaines, les pouvoirs publics ont identifiés trois filière de l’industrie française, en fonction de leur potentiel de développement respectif, les filières à fort potentiel industriel, les filières dont le potentiel industriel doit être renforcé et, enfin les filières à développer.
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Parmi les filières à fort potentiel on trouve :

- Les biocarburants de 2è et 3è générations qui permettent de capitaliser les compétences de l’Inra, de 14IFP, du CEA et de l’Ifremer ;

- L’éolien offshore dans lequel la France malgré une façade maritime importante est très en retard ;

- Les véhicules décarbonnée en sachant que les constructeurs français veulent s’imposer comme leaders mondiaux dans les véhicules électriques ;

- E’efficacité énergétique du bâtiment qui implique un vaste programme de formation aux techniques nouvelles et la mise en œuvre des matériaux innovants ;

- Et enfin, il faut développer des techniques nouvelles dans deux domaines innovants, les énergies marines et le captage / stockage du CO2.
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Dans les filières dont le potentiel industriel doit être renforcé, se trouvent le photovoltaïque et les batteries destinées à l’équipement des futures voitures électriques françaises, les matériaux à partir de la biomasse, l’informatisation des réseaux de distribution d’électricité et la chimie du végétale.
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Enfin, il reste les filières à développer dans le domaine des applications satellitaires pour la métrologie, le recyclage des déchets, la biomasse énergie et la géothermie profonde, qui nécessitent des investissements dans la recherche et le développement.
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Aujourd’hui, le tout est de savoir si les entreprises seront en mesure de former ou de faire former leur personnel aux métiers verts et s’il trouveront sur le marché du travail les compétences nécessaires.