L’appel aux gouvernements de la campagne 350 org
Article lu 11978 fois, depuis sa publication le 05/11/2009 à 09:15:00 (longueur : 2901 caractères)
Le coup d’envoi de la campagne a été donné en Australie samedi 24 octobre où, sur les marches de l’Opéra de Sidney, le site le plus visité de ce continent, plus d’un millier de personnes se sont retrouvées, toutes habillées de bleu, pour former le 350 du slogan de ralliement de cette campagne internationale.
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« 350 parties par million, 350 ppm, c’est la concentration de CO2 dans l’atmosphère qui est supportable ».
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Il s’agit, a expliqué le porte-parole de la manifestation, de faire connaître cette donnée scientifique, bien qu’impossible à atteindre au public, en l’associant à la pression à exercer sur les gouvernements, pour obtenir à la conférence de Copenhague un accord sur le climat, à la hauteur des enjeux.
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A travers l’Australie, deux cents évènements ont été organisés par les associations en espérant infliger une piqûre de rappel au gouvernement élu pour agir pour l’environnement, en déplorant qu’il n’ait rien fait en deux ans.
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A Paris, à 12 h 18 précise, en référence au 18 décembre , jour de clôture du sommet de Copenhague, un concert de réveils, de casseroles et de sifflets a été donné sur la place de la Bourse, pour réveiller les hommes politiques, en tête desquels Nicolas Sarkozy, en bravant la pluie pour faire entendre le message.
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En Inde, des étudiants des universités de New Delhi ont formé une chaîne humaine en forme de cinq devant le Fort rouge de la capitale, un chiffre qui assemblé aux 3 et 0 formés ailleurs de par le monde formera le 350.
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Il s’agissait de rappeler, dans une ambiance festive, l’urgence de passer à l’action pour protéger le climat, dans un pays où les glaciers de l’Himalaya fondent déjà sous l’effet du réchauffement climatique.
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D’autres manifestations ont eu lieu au Canada, à Ottawa, et à Montréal, pour inciter le Premier ministre à prendre le leadership dans les négociations climatiques.
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A cette occasion un écologiste américain de la NASA a estimé que la concentration de CO2 dans l’atmosphère ne devrait pas dépasser 350 ppm, sous peine d’exposer l’humanité à de graves catastrophes, ce qui n’est pas réaliste.
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350 org reprend à son compte cette mise en garde, qui a valeur de symbole, alors qu’il n’aurait pas été concevable de viser dans ce type d’action 450 ppm, qui n’est qu’un pis aller.
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En effet, la concentration atteint actuellement 387 ppm au lieu de 270 atteint à l’ère préindustrielle, alors que les négociations internationales actuelles visent à stabiliser le niveau de CO2 à 450 ppm.
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En se basant sur le rapport du Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, le Giec de 2007, le niveau de 450 ppm correspond à un réchauffement de 2 % , d’ici la fin du siècle, qui est l’objectif, faute de mieux, visé à Copenhague.
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Samedi soir, 24 octobre, le site Internet de la campagne revendiquait 5 242 évènements organisés dans 181 pays, le nombre de pays membres de l’ONU.