L’addiction au jeu d’argent, un risque à l’ordre du jour

L’addiction est la dépendance, la conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit des motivations et des efforts du sujet pour s’y soustraire.
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L’addiction au jeu d’argent est aujourd’hui à l’ordre du jour à cause des craintes suscitées par l’ouverture à la concurrence du marché des jeux et paris sur Internet , bien que l’addiction se rapporte à toutes sortes de conduites à risques, alcool, tabac ou psychotropes, voire la pratique d’exercices sportifs, entraînant un syndrome de surentrainement.
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Les Français ont été, de tout temps accrocs aux jeux d’argent et aux paris, comme le montre les succès consécutifs de la loterie nationale, du loto et des jeux à gratter qui se renouvellent sans cesse, le succès des paris sur les courses de chevaux et celui des salles de jeux, depuis l’arrivée des « bandits manchots » les machines à sous, venus d’outre mer.
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Malheureusement, les périodes difficiles comme celle dans laquelle nous venons d’entrer, sont favorables au développement des jeux d’argent, en créant rêve et espoir et on peut déplorer toute nouvelle facilité pour y accéder.
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C’est bien le cas des jeux en ligne, qui sont accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 depuis chez soi, à condition de disposer d’un ordinateur connecté à internet et de plus en plus sur toutes sortes de téléphones mobiles.
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La facilité qui vient d’être ouverte aux Français peut susciter de nouvelles vocations bien que ceux qui veulent parier sur le WEB en ont la possibilité de longue date, depuis la mise en ligne de sites hors de nos frontières.
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Les autorisations d’ouverture données à des sites implantés en France permettent principalement au Trésor public d’encaissera des redevances sur le montant des paris, qui lui échappent sur les paris passés sur des sites implantés à l’étranger, mais aussi de mettre en place des garde-fous pour protéger les consommateurs Français.
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Les joueurs Français, bénéficient d’une sécurité accrue du fait du contrôle exercé par l’Autorité de régulation des jeux en ligne l’Arjel, qui vérifie notamment la solidarité financière, l’actionnariat et le dispositif de lutte contre la fraude, sous peine de sanctions financières, voire de la suppression de l’agrément en cas de manquement au cahier des charges qui y est lié.
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Cette sécurité n’est pas négligeable, par la protection contre le risque de défaillance d’un opérateur.
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L’Arjel a délivré 17 licences à 11 opérateurs de jeu en France, qui vont se lancer dans la bataille pour conquérir des parts de marchés.
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Pour limiter les conséquences du risque d’addiction, les opérateurs doivent demander aux joueurs de fixer aux-même leur mise maximums hebdomadaire et un modérateur est chargé de leur rappeler régulièrement où ils en sont. Mais qui est le gardien de son frère ?
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Pour répondre à cette question, un numéro d’assistance aux joueurs pathologiques doit être visible sur chaque site, mais encore faut-il le composer si l’on reconnait être dans ce cas.
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Les joueurs qui se sentent en danger, peuvent s’inscrire volontairement sur le fichier des interdits de jeu, tenue par la gendarmerie, pour ne plus être tenté par le jeu.
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Jusqu’à présent des vedettes du grand et du petit écran se sont vantés publiquement de s’être fait interdire de jeu, après avoir perdu trop d’argent, publicité ou réalité, comment le savoir.
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Pour ouvrir un compte sur un site, il faut fournir une copie de sa carte d’identité, un RIB et attendre en retour le son code d’accès personnel, permettant de parier.
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Cette procédure est destinée à faire respecter, autant que possible, l’interdiction de jouer en ligne, tant que l’on est mineur.