Premiers résultats du plan cancer 2009-2013

Le rapport d’étape semestriel 2010 du plan cancer 2009-2010 vient d’être remis par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, au Président de la République.
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Malgré les difficultés financières que connaît la France, une somme de 237,2 millions d’euros a été mobilisée en 2009 pour la mise en œuvre du plan, soit 98% des moyens prévus à cet effet.
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Il ressort du rapport d’étape que ces moyens ont été affectés comme suit :

- recherche pour 48.9 millions,

- observation pour 6,2 millions,

- prévention et dépistage pour 145,8 millions,

- soins pour 36,3 millions.
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Pour un transfert plus rapide des avancées scientifiques, l’un des objectifs du plan, les laboratoires scientifiques ont été placés au niveau des malades.
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Le rapprochement des différents acteurs scientifiques et hospitaliers s’est effectué au bénéfice du diagnostique et des traitements, les recherches pluridisciplinaires ont été favorisées, grâce à la constitution de réseaux de recherche nationaux et internationaux.
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La participation de la France aux programmes de recherche internationaux s’est développée, en particulier par la participation de centres français au programme américain du National Center Institut portant sur des essais clinique en phase précoce de nouvelles molécules.
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La France a également participé au programme européen Era-net, financé pour partie par le Communauté européenne, sur la recherche relationnelle, intermédiaire entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, qui permet aux Etats membres de coordonner leurs programmes nationaux.
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Un autre objectif du plan est la réduction des inégalités face à la maladie, dont les trois axes d’action sont : observer, prévenir et dépister.
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A cet effet, des expérimentations sont cours pour tester de nouvelles stratégies dc détection précoce car le diagnostique précoce reste le meilleur moyen d’intervenir efficacement sur le cancer, d’où la multiplication des campagnes de sensibilisation en direction de la population.
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Des actions spécifiques sont conduites en direction des populations socialement les plus fragiles par l’analyse des facteurs d’inégalité et les risques environnementaux et comportementaux particuliers.
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Le troisième objectif est la lutte contre les facteurs à risques, tabac, alcool, alimentation et l’activité physique.
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Les mesure prévues par la loi HPST ont été mises en œuvre comme l’interdiction de la vente de tabac et de cigarettes bonbons aux mineurs.
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L’arrêté du 15 avril 2010 rend obligatoire la mise en place, dans un délai d’un an, des avertissements graphiques sur les paquets de cigarettes.
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On ne peut que regretter que ces efforts soient contrecarrés par la possibilité laissée aux cigarettiers de baisser à leur guise les prix des produits du tabac, dans le cadre de la réglementation communautaire, dont certains ne manquent pas de se priver pour augmenter leurs ventes et attirer de nouveaux clients.
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Il convient de rappeler que PINPES a publié en janvier dernier un « Baromètre santé nutrition 2008 », qui porte sur les facteurs nutritionnels en lien avec le cancer et relève l’évolution positive du comportement des Français dans ce domaine.