Bugaled-Breizh, l’enquête est relancée Article lu 16170 fois, depuis sa publication le 03/12/2009 à 09:00:00 (longueur : 3568 caractères)
Au moment du naufrage, le 15 janvier 2004, en début d’après-midi et par beau temps, le chalutier a coulé en quelques minutes, sans laisser le temps à son équipage composé de 5 marins, de le quitter.
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Tout le tout le monde a pensé à une collision brutale provoquée par l’un des nombreux cargos qui croisent au large du cap Lizard au sud-ouest de l’Angleterre où pêchait le chalutier breton.
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Une information judiciaire pour homicide involontaire par manquement délibéré à une obligation de prudence ou de sécurité a été ouverte par le parquet de Quimper et les recherches se sont orientées en vue d’identifier l’éventuel coupable.
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Les soupçons se sont portés sur un cargo qui a croisé dans les parages, mais qui a été innocenté après des prélèvements de peinture effectués par les gendarmes français sur sa coque.
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C’est ainsi que l’on a appris, qu’un exercice impliquant des sous-marins, appartenant à des pays membres de l’Otan s’était déroulé dans la zone et au moment du naufrage du Bugaled Breizh, ce qui rendait plausible, l’implication de l’un des navires de guerre, participants à l’exercice.
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Dans la mesure où le chalutier a sombré en quelques minutes, ce n’est pas la collision qui était la cause la plus plausible de l’accident, mais plutôt l’hypothèse d’une croche avec un sous-marin, qui se serait pris dans le chalut du Bugaled Breizh , pour l’attirer vers le fonds.
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Cette hypothèse a été confirmée, une fois l’épave renflouée et ramenée Brest, où aucune trace de contact, provoquée par une collision n’a été trouvée, ce qui rendait plausible l’intervention d’un sous-marin, mais lequel et de quel pays ?
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A ce stade, l’enquête se heurte au secret défense, observé part toutes les marines du monde, surtout lorsqu’il s’agit du déplacement de la position de leurs sous-marins.
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Des pêcheurs qui ont tenté de porter secours à l’équipage du Bugaled-Breizh avaient repéré, sans succès sur le déroulement de l’enquête, deux sous-marins, un néerlandais et un britannique.
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Les familles des 5 victimes ont commandité une expertise privé qui a confirmé l’hypothèse de la croche avec un sous-marin, qualifiée de « très vraisemblable » en écartant l’accident de pêche avancé par le parquet.
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En effet, la météo étaint bonne, il ne s’agissait pas d’une collision, le chalutier n’était pas en surcharge et une voie d’eau n’aurait pas fait sombrer le chalutier en quelques minutes, sans laisser le temps à l’équipage de l’évacuer.
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Alors que le juge d’instruction annonce des investigations supplémentaires en direction de la thèse du sous-marins, le parquet s’empresse de modérer ses propos en considérant cette intervention comme une hypothèse secondaire et en retenant comme cause de chavirement brutal du navire un brusque envahissement d’eau dans ses cales.
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Par ailleurs, le Bureau d’enquêtes sur les évènements de mer, missionné par le ministère des Transports a conclu comme cause possible, que le chalutier a coulé à la suite d’un phénomène d’ensouillage, c’est-à-dire l’enfouissement du chalut dans le sable, qui l’aurait attiré vers le fonds.
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Cependant, les deux juges d’instruction, en charge de l’enquête, chlorent leur instruction en persistant dans la conviction de l’implication d’y un sous-marin dans le naufrage.
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Alors que les familles décident de demander la poursuite de l’enquête, qui consiste à vérifier la position de tous les sous-marins le jour du drame, la cour d’appel de Rennes vient d’ordonner un complément d’enquêté, en confiant cette mission à un expert qui devra rendre son rapport le 31 mars 2010.
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