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Le RiskManagement peut attiser les vocations pour les métiers de l’assurance
Article lu 12841 fois, depuis sa publication le 25/03/2011 à 09:18:38 (longueur : 1789 caractères)
Si l’on interroge le personnel travaillant dans l’un des secteurs de l’assurance sur ce qui les y a conduits, tous cherchent à quelques exceptions près, à se justifier en invoquant des circonstances qui se sont présentées à eux.
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Parmi les exceptions, on compte les courtiers qui travaillent dans une entreprise familiale ou encore des agents généraux qui ont repris le portefeuille de leur père.
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Dans le passé, on trouvait aussi de véritables dynasties, à la tête de nombreuses sociétés d’assurance de l’époque, qui ont pratiquement toutes disparu.
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Cependant, l’assurance a de tout temps pour faire fait appel aux diplômés des grandes écoles pour pourvoir aux fonctions de direction et aux fonctions techniques spécialisées notamment dans le domaine du droit, de la finance et de l’actuariat.
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Pour expliquer cette absence de vocation, il ne faut pas perdre de vue que l’assurance a gardé une mauvaise presse dans le grand public, dont elle a du mal à sortir, bien que les entreprises d’aujourd’hui n’aient rien à voir avec celles du passé.
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Un courtier se plait à raconter, en regardant passer le tour de France, ou il a échangé quelques mots avec un gendarme d’ailleurs fort sympathique, en attendant le passage des coureurs. Il lui a avoué, parlant d’accidents, qu’il était assureur, ceux à quoi le Gendarme lui a dit, pour le consoler « il n’y a pas de sot métier ».
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Aujourd’hui le RiskManagement s’enseigne dans les universités et de nombreuse écoles de commerce préparant aux diverses technique de l’assurance, alors qu’il fallait, jusqu’ à présent s’y initier sur le tas, en passant, pour se perfectionner, par les formations continues.
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Il n’y a pas de raison que des vocations ne naissent pas de cette évolution, alors que la profession ouvre de nombreux débouchés.