Assurance voyage, carte bancaire et déshérence

De nos jours, la plupart des cartes bancaires offrent en standard une assurance voyage à leurs détenteurs et à leurs proches (selon certaines conditions détaillées en tout petit dans les conditions générales !).
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Il s'agit en fait d'une assurance décès (prévoyance) et le montant du capital décès peut varier de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers d'euros, selon le niveau de prestation de cette carte (gold, platinum…).
Dès lors que tout ou partie du montant d'un titre de transport ou du contrat de location d'une voiture est réglé par le moyen de la carte bancaire, la couverture décès est automatiquement en place, mais uniquement le temps du transport. Pour plus de détails sur le fonctionnement de cette assurance voyage, nous vous conseillons de consulter le dossier spécial sur UltimInfo :

http://www.ultiminfo.com/fr/guide-pratique-f-Comprendre-l-assurance-voyage-de-sa-carte-bancaire.html
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Par défaut, la clause bénéficiaire est de type standard du genre : « …mon conjoint, à défaut mes enfants … ». Pour autant, tout souscripteur peut librement la modifier de son vivant et l'on conseille vivement aux célibataires sans enfant de désigner un proche ou une fondation de leur choix.
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Donc en matière d'assurance voyage, le risque de se retrouver avec un contrat non réclamé et en déshérence est des plus importants, car par rapport à un contrat d'assurance vie ou prévoyance « classique », il faut ici pour le « potentiel » bénéficiaire apporter la preuve du mode de règlement de la prestation (en plus de la multitude des pièces exigées par les compagnies d'assurance).
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Toute la difficulté réside donc dans le dénouement du contrat et le versement du capital décès aux légitimes bénéficiaires, qui du reste ignorent souvent leur « statut » de bénéficiaire, ce qui opacifie encore plus la situation.
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Prenons par exemple les personnes décédées dans le tragique accident aérien Rio-Paris. Sur les 228 victimes, combien ont-elles réglé leur billet avec une carte bancaire ? Sans trop prendre de risques on peut tabler au moins sur la moitié !
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Et parmi les personnes proches de ces victimes, amis ou famille, combien pensent-elles (à tort ou à raison) être bénéficiaires de tout ou partie du capital décès ?
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Si vous êtes dans ce cas il faut être conscient que le parcours va être difficile pour faire valoir vos droits. Cette recherche d'informations, tellement facile du vivant du souscripteur, va demander beaucoup de patience et d'énergie, sans oublier l'aspect psychologique quand il faudra farfouiller dans les affaires intimes du défunt …
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Maintenant pour ceux qui pensent être victimes de cette déshérence et qui veulent aller plus loin, nous vous conseillons de lire au préalable le dossier spécial sur UltimInfo, qui donne aux bénéficiaires soucieux de faire valoir leurs droits des pistes à suivre pour y parvenir.

http://www.ultiminfo.com/fr/guide-pratique-d-Beneficiaires-faites-valoir-vos-droits.html
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Enfin rappelons qu'il vaut mieux prévenir que guérir ! Alors pour épargner à vos bénéficiaires ce parcours du combattant aux allures de chasseur de prime, la prochaine fois que vous voyagerez en avion, pensez à prendre vos dispositions et utilisez par exemple le Pack Sérénité proposé par UltimInfo…