Alternative à l'UMP : PS ou CENTRE ?

Il est clair que depuis quelques jours Nicolas Sarkozy a sonné la fin de la récréation et lancé le signal du rassemblement pour permettre au Président/Candidat de rester à l'Elysée pour 5 années supplémentaires.
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Il est évident que le candidat Sarkozy a tout intérêt à se retrouver au second tour face à la candidate FN, il gagnera sans gloire, ni panache mais cela lui assurera sa réélection.
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SAUF, s'il se passe quelque chose au PS ou au CENTRE !
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Concernant le PS, il faut attendre le 28 juin pour enfin savoir qu'elles seront les candidats qui se présenteront à la primaire pour désigner LE CANDIDAT pour 2012.
Enfin, le suspense DSK prendra fin.
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Mais, là le problème semble plus complexe, c'est une affaire de personnes, chaque candidat à la primaire semble investit d'une mission.
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Et après la primaire, il y a deux possibilités, soit le candidat est soutenu par les autres anciens candidats de la primaire et le PS présente une image puissante et cohérente, soit les perdants ne soutiennent pas véritablement le gagnant de la primaire (un peu comme en 2007 vis-à-vis de Ségolène Royal).
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Concernant le Centre,il peut y avoir une nouvelle unité qui pèsera en 2012. Alors que longtemps le centre à la présentielle se résumait à François Bayrou, le centre commence à s'unifier à grandir, mais sans Bayrou pour le moment.
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Effectivement, durant le week-end, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin se sont rapprochés, l'objectif pourrait être la reconstruction que ce que fut l'UDF.
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Rappelons que l'UDF a permis à Valéry Giscard d'Estaing d'être élu président de la République.
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Aujourd'hui, en dehors d'une frange à l'extrême droite ou gauche, je ne crois pas que les électeurs soient de droite ou de gauche.
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Un parti centriste peut être rassembleurs, bien entendu comme l'était l'UDF, le centre d'aujourd'hui est perçu avec une tendance plutôt à droite qu'à gauche.
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Mais, il ne faut pas sous-estimer des politiques comme Jean-Louis Borloo ou Hervé Morin, ils peuvent rassembler et pousser des personnalités comme (bien entendu) Bayrou, mais pourquoi pas Nicolas Hulot.
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Le candidat du centre, dont on ne connaît pas le nom, peut être un sérieux candidat, et accéder à l'Elysée comme en 1973.
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Ainsi, on peut se retrouver, au soir du premier tour, avec un résultat inattendu.