Le président Macron veut, une fois de plus, demander l'avis des Français

Lors de ses vœux pour 2025, le chef de l'État a fait un rare mea culpa, revenant sur la dissolution précipitée de l'Assemblée nationale qu'il avait décidée pour tenter de retrouver une majorité capable de gouverner. Macron espérait qu'une nouvelle configuration parlementaire, soit en faveur de son parti soit d'une opposition forte, permettrait d'ouvrir une période de cohabitation stable jusqu'à la fin de son mandat. Mais ces espoirs ont été déçus : le scrutin a abouti à une Assemblée nationale plus fragmentée que jamais, où 11 partis se partagent les sièges, répartis en trois blocs antagonistes. La formation d'une coalition viable, courante dans d'autres démocraties européennes, s'est avérée impossible dans ce climat de méfiance et d'antagonismes.

Ainsi, le président Emmanuel Macron envisage de consulter à nouveau les Français, dans un contexte politique marqué par des divisions inédites et une paralysie institutionnelle.

Le premier gouvernement, confié à Michel Barnier, a tenté de relever le défi. Cependant, son projet de budget pour 2025, incluant un ambitieux plan de redressement des finances publiques à hauteur de (vous en avez lu 22%, il reste à lire 78%, de cet article.)

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