État des lieux de la prise en charge des victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice Article lu 26934 fois, depuis sa publication le 05/07/2021 à 10:41:52 (longueur : 7216 caractères)
Il y a 5 ans, l'attentat du 14 juillet 2016 a frappé la ville de Nice, causant la mort de 86 personnes sur la promenade des Anglais.
Service public d'indemnisation des victimes, le FGTI prend en charge, au nom de la solidarité nationale, les personnes victimes d'attentats en assurant l'indemnisation de leurs préjudices physiques et psychiques.
L'ensemble des 2 429 victimes directes et indirectes de l'attentat de Nice sont prises en charge financièrement par le FGTI.
Le Fonds a d'ores et déjà adressé une offre d'indemnisation définitive à 2 069 victimes, soit 85 % d'entre elles. Pour la majeure partie d'entre elles, soit 1 485 personnes victimes, l'indemnisation est aujourd'hui terminée. 584 victimes n'ont pas encore répondu à l'offre qui leur a été faite et qui s'est accompagnée du versement de 80 % du montant proposé. Enfin, pour 360 victimes, malgré la pro- activité de ses équipes, le Fonds n'a pas encore été en mesure de formuler une offre d'indemnisation définitive, notamment en raison de l'absence de stabilisation de l'état de santé des victimes (cf. ci- dessous). Les équipes du FGTI sont totalement mobilisées aux côtés de ces victimes, et, en attendant la finalisation de leur indemnisation, leur versent autant de provisions financières que nécessaire.
Le système français est reconnu internationalement comme l'un des plus avancé en matière de prise en charge des victimes d'actes de terrorisme. L'indemnisation ne sera, cependant, jamais à la hauteur des souffrances endurées par toutes celles et ceux qui ont perdu un proche ou qui ont subi des blessures physiques et psychiques particulièrement graves. En France, l'indemnisation des victimes d'attentats repose sur une approche individualisée. Il ne s'agit donc pas d'une procédure automatique forfaitisée, mais d'une indemnisation au cas par cas, tenant compte du retentissement particulier de l'attentat pour chaque victime, au plan personnel (blessures physiques et psychiques) et au plan économique.
La procédure d'indemnisation doit s'adapter au temps du soin, un préalable nécessaire. Dans un souci de qualité du service rendu aux victimes, le FGTI s'est organisé pour que les expertises médicales puissent se tenir à Nice, dans des locaux loués à cet effet depuis le début de l'année 2018.
Parallèlement, le (vous en avez lu 32%, il reste à lire 68%, de cet article.)
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