Il n’y a pas que la canicule qui tue, le froid en fait autant

Selon une estimation de l’Institut de veille sanitaire, l’InVS, la vague de froid et les épidémies saisonnières de février et mars 2011 ont entrainé 6 000 morts supplémentaires, comparativement aux chiffres enregistrés les années précédentes à la même époque, soit une hausse de la mortalité de 13%.
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Ce n’est pas une première, car le même phénomène s’est produit en 2009, qui a connu une période de froid intense au cours des six premières semaines de l’année, avec une surmortalité identique à celle de 2011.
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La surmortalité touche, comme il faut s’en douter, plus particulièrement les personnes âgées de plus de 85 ans, avec plus 18% de décès et ce taux passe à plus 31 % chez les personnes de plus de 95 ans.
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Les comparaisons ont été faites avec les chiffres de mortalité des années 2008,2010 et 2011 et non pas avec celle de l’année 2009, bien évidemment.
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Par contre, il n’est pas possible, faute d’éléments statistiques détaillés, de disposer de la part respective dans la surmortalité due au froid proprement dit et celle imputable aux des épidémies saisonnières qui l’ont accompagné.


Les données enregistrées résultent des indications fournies par les communes, qui transmettent les certificats de décès à l’INSEE, et qui correspondent à 70% des décès enregistrés en France, mais sans établir, avec précisons de l’indication des causes du décès.
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On peut simplement rapprocher le nombre des décès à la vague de froid que la France a connue, une vague de froid tout à fait exceptionnelle du 1er au 13 février 2011.
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Elle s’est principalement produite dans le nord avec des températures chutant localement à moins 18 degrés, alors que le midi, toute proportion gardée, n’a pas non plus échappé à la vague de froid.
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En plus de la vague de froid, la période a été marquée par (vous en avez lu 71%, il reste à lire 29%, de cet article.)

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