La France a encore besoin du charbon

Pour produire l'électricité dont elle a besoin la France risque de devoir brûler du charbon jusqu'en 2024.

Pour l'arrêt de la centrale de Cordemais, en Loire Atlantique, indispensable à la sécurité d'approvisionner en électricité de la Bretagne, EDF est tributaire de la mise en service de l'EPR de Flamanville dans la Manche, bien que l'exécutif se fût engagé à mettre fin au charbon en 2022.

Rappelons que l'arrêt des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim en Alsace est également subordonné au raccordement de ce même EPR au réseau de distribution d'EDF.

L'engagement d'Emmanuel Macron de fermer les quatre dernières centrales à charbon françaises en 2022 pourrait ne pas être intégralement tenu, cela malgré la volonté du gouvernement, réaffirmée encore le 3 avril par le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, de mettre fin à une activité qui ne produit que 2 % de la consommation nationale d'électricité, mais qui génère plus du quart des émissions de gaz (vous en avez lu 30%, il reste à lire 70%, de cet article.)

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