Face à la problématique énergétique, les consommateurs ne comprennent pas tout

IBM a enquêté auprès de plus de 10 000 personnes dans 15 pays différents pour étudier les exigences et les besoins des consommateurs d'énergie du monde entier.
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Le principal enseignement qu'il en ressort, est qu'il y a une rupture entre ce que les consommateurs savent et ce qu'ils devraient savoir pour réduire leur consommation d'énergie
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Par exemple, plus de 30% des sondés n'ont jamais entendu les termes de « euros par Kwh » ou l'équivalent dans une autre monnaie.
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Cette expression « euros par KWh » indique le coût des énergies en tenant compte du rendement des appareils qui produisent cette énergie (qui peut être de l'électricité ou de la chaleur).
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Mais cette expression « euros par KWh » ne tient pas compte des coûts externes (l'impact environnemental, les frais de recherche, les frais de construction des gazoducs, …)
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Ainsi, selon les chiffres du Commissariat au Plan (Etude énergie 2010-2020), le coût de production de l'électricité en Mili-euros par KWh est de 33 pour le nucléaire, 36 pour le gaz, 37 pour le charbon, 60 pour le pétrole, 61 pour l'éolien et 450 pour le solaire.
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Concernant l'électricité, près des 2/3 des personnes interrogées ne l'existence des réseaux et des compteurs électriques intelligents.
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La directive 2006/32/CE qui aborde l'efficacité énergétique, concernant les compteurs intelligent, précise « Des factures sur la base de la consommation réelle sont établies à des intervalles suffisamment courts pour permettre aux clients de réguler leur consommation d'énergie »
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Mais face à cette enquête la France, avec ses 315 personnes sondées, est l'un des pays qui s'en sort le mieux.
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Ainsi, les consommateurs français seraient deux fois plus enclins que l'ensemble des autres pays sondés, à comprendre et identifier leurs dépenses en énergie et l'unité de facturation « euros par KWh ». Seul les Danois ont une approche plus précise.
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Mais si une partie des Français interrogés connaissent bien les compteurs et réseau électrique intelligent, une partie plus importante n'ont aucune connaissance sur le sur le sujet. Globalement sur l'étude mondiale, 61% des personnes ayant une connaissance solide des technologies énergétiques et des conditions de tarification considèrent ainsi le déploiement des compteurs et réseaux électriques intelligents comme positif, contre seulement 43% des individus avec des connaissances faibles en ce domaine.
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Mais les Français sont curieux et près des 2/3 n'hésitent pas à s'adresser à leurs fournisseurs d'énergie lorsqu'ils ont des questions concernant leur consommation. Ils se fient également aux informations communiquées par le gouvernement sur le sujet.
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« Il y a eu des avancées majeures en matière de nouvelles technologies économes en énergie, de nouveaux programmes et de nouvelles primes, mais la plupart du temps le marché observe plus de confusion que prévu chez les consommateurs » déclare Michael Valocchi, Vice-Président, Global Energy & Utilities Industry Leader pour IBM Global Business Services. « Cette année, l'étude met le doigt sur le besoin et l'opportunité d'un retour aux bases et d'une éducation des consommateurs en utilisant des termes qu'ils comprennent, ainsi que des mécanismes comportementaux et des canaux de communication qu'ils connaissent déjà. Les gens veulent sauvegarder l'énergie ; il faut simplement que nous améliorions notre façon de leur montrer comment y parvenir. »