Ce qui reste à discuter après l'accord du 27 juillet

Donald Trump, qui avait besoin d'une victoire, a accueilli ses hôtes dans son domaine écossais de Turnberry, dimanche 27 juillet, en réalité une vaste maison de réception sur son terrain de golf, sans dossiers écrits, contrairement à la délégation européenne dont chacun des membres avait avec lui des documents prêts à être consultés. À l'issue de l'échange, le président américain a exhibé devant la presse une simple feuille de papier, griffonnée de quelques phrases en lettres capitales. Ce document sommaire, loin de toute formalisation diplomatique, a été rapidement replié en quatre et glissé dans la poche intérieure de sa veste, sans qu'aucune copie ne soit transmise aux journalistes ni rendue publique. Aucune version officielle, aucun texte signé : l'accord repose sur une mise en scène plus que sur une véritable base juridique.

Les (vous en avez lu 17%, il reste à lire 83%, de cet article.)

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