PME et ETI face aux risques en 2025

entre résilience numérique, prudence stratégique et pressions climatiques

Le baromètre 2025 annuel OpinionWay pour QBE dresse un portrait sans fard des PME et ETI françaises face aux risques émergents et persistants. Cette neuvième édition, réalisée auprès de 301 dirigeants, DAF et responsables risques d'entreprises de 50 à 4 999 salariés, éclaire un paysage économique où se mêlent transformation numérique accélérée, tensions politiques, adaptation réglementaire et menace climatique grandissante.

Méthodologie
Etude réalisée auprès d'un échantillon de 301 dirigeants, DAF, responsables en gestion de risques d'entreprises privées de 50 à 4999 salariés.
L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de taille d'entreprise, secteur d'activité et région d'implantation. Les résultats ont été pondérés par ces mêmes critères.
L'échantillon a été interrogé par interrogé par téléphone sur système CATI (Computer Assisted Telephone Interview), avec un questionnaire de 15 minutes. Les interviews ont été réalisées du 2 au 31 octobre 2025.
OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.
Les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d’incertitude : 5,7 points au plus pour un échantillon de 300 répondants.

Le diagnostic révèle à la fois de réels progrès en matière de résilience et de fortes vulnérabilités, notamment dans les organisations de taille intermédiaire.

Résilience informatique : une confiance élevée, mais parfois optimiste
Le premier enseignement fort du baromètre concerne la capacité perçue des entreprises à gérer une défaillance de fournisseur informatique – panne cloud, interruption de logiciel, rupture de service.

Près de neuf entreprises sur dix (88 %) s’estiment capables de faire face à ce type d'incident, même si 65 % anticipent un ralentissement temporaire de l'activité et seulement 23 % affirment pouvoir absorber le choc sans conséquence notable.

Les ETI, plus structurées mais davantage exposées à la complexité des architectures informatiques, se déclarent particulièrement résilientes. Néanmoins, leur confiance s'accompagne d'une lucidité sur les impacts potentiels : 78 % (vous en avez lu 22%, il reste à lire 78%, de cet article.)

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