A quoi ressemblerait le candidat idéal pour 2012 ?

Le problème des candidats à l'élection présidentielle, où tout autre élection, est qu'ils doivent présenter des programmes qui semblent crédibles et qui plaisent aux électeurs.
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Plaire aux électeurs en leur faisant des promesses, rappelons-nous ce qu'avait dit Jacques Chirac « Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent ».
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Si tout était possible, si nous vivions comme aurait pu le dire Maître Panglos, dans Candide de Voltaire, où « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles », alors tous les candidats auraient le même programme.
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Car, qu'attendent les gens, notamment mais peut-être pas dans l'ordre qui suit :
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- Avoir un travail correctement rémunéré qui permet de vivre et pas de survivre,

- Retrouver facilement un emploi en cas de chômage,

- Percevoir une pension convenable au moment du départ à la retraite,

- Avoir une couverture sociale satisfaisante,

- Un système éducatif correct pour les enfants,

- Vivre dans un pays calme, où la délinquance reste à un faible niveau,

- Avoir du temps libre pour soi, sa famille, ses amis.
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Mais voilà, tout cela est de l'utopie, la réalité est beaucoup plus rude. Le prochain locataire de l'Elysée, où le même, si les Français le reconduisent, va hériter d'une situation dont il ne peut pas se défaire.
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Situation avec son lot de déficits, de chômage, … Où la marge de manœuvre est presque inexistante.
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Que peuvent nous promettre les candidats ?
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Des choses spectaculaires, comme la sortie de l'euro préconisé, notamment, par Marine Le Pen. Mais cela changerait quoi ? Les déficits, chômage, … Seraient toujours là, simplement non comptabilisé en euros.
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Il y a l'autre solution, qui consiste à être « contre » quelque chose. J'ai entendu Nicols Hulot dire qu'il était contre le nucléaire et qu'il fallait envisager la sortie de cette forme d'énergie. Solution de facilité, il est toujours simple d'avoir des gens « contre » plutôt que « pour ». Si on demande « être vous contre le nucléaire » (surtout en ce moment), une majorité répondra « oui ». Mais, si on demande « êtes vous pour l'énergie éolienne », pas certains que l'on trouve une majorité de « oui », ou bien se sera des « oui, mais pas près de chez moi ».
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Alors, comment choisir le bon futur Président de la République ?
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Je crois que c'est celui (ou celle) qui serait s'entourer d'une bonne équipe (Ministres et Premier Ministre), car en fin de compte le Président doit avant tout gérer le pays ? Sauf à faire une révolution, comme en 1789, il y a une réticence aux changements, comme aurait pu le dire ma Grand-Mère « on sait que l'on perd, mais on ne sait pas ce que l'on va avoir. »
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Il faut un Président qui nous laisse libre, mais attention, la liberté a des limites, comme l'a écrit Voltaire « La liberté des uns s'arrête, là où commence la liberté des autres ».
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Un Président qui assure notre tranquillité et notre sécurité, mais sans stigmatiser telle ou telle catégorie de la population, conduisant à une situation délétère.
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Un Président qui fasse face aux problèmes qui naturellement se présenteront durant son quinquennat et qui sera être rassurant.
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Un Président qui malgré la faible marge de manœuvre trouvera des solutions pour réduire le chômage, financer la prise d'une population vieillissante, …
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Un Président, qui même s'il ne peut pas résoudre nos problèmes au quotidien, ne semble pas isolé dans son château.
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Je ne sais qui pourrait arriver à ce résultat qui pourrait être le meilleur, mais il y a une chose dont je suis certain, il nous faut un Président de la République qui est de la chance, car sa chance sera la NOTRE !