En ville les automobilistes conduisent mal et/ou sont désinvoltes

Selon les statistiques disponibles, le comportement des automobilistes en zones urbaines s’est traduit en 2010 par 1133 accidents mortels, dont une majorité de piétons.
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Selon le 8è baromètre d’Axa Prévention, les conducteurs se sentent plus en sécurité en ville que sur autoroute, d’où un certain relâchement des comportements au point de ne pas respecter les règles de conduite les plus élémentaires prescrites par le Code de la route, du moment que l’on roule moins vite.
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Ainsi, près de 8 conducteurs sur 10 ne s’arrêtent pas au feu orange, ce qui est une cause d’accidents grave, si d’autres, en même temps, démarrent avant le passage du feu au vert.
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D’ailleurs, sur les grandes axes parisiens, les piétons qui tiennent à leur vie, ont intérêt, avant de traverser au feu rouge, d’attendre le passage de la dernière voiture, qui arrive à grande vitesse pour brûler le feu, pour s’arrêter ensuite au feu suivant, et il est rare qu’il n’en ait aucune.
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L’automobiliste attentif remarquera que plus d’un conducteur sur deux néglige systématiquement l’usage du clignotant pour doubler sur autoroute, surtout ceux qui changent de file continuellement, en doublant aussi bien sur la droite que sur la gauche.
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En circulation urbaine, d’autre ne mettent pas de clignotants pour tourner à droite, sans laisser, bien entendu, la priorité aux piétons qui traversent, au feu rouge, la chaussée et qui doivent s’arrêter pour ne pas être écrasés.
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On estime aussi à près de la moitié, les conducteurs qui ne respectent pas la limitation de la vitesse à 50 km/h en ville et encore moins celle de 30km/h, malgré la présence de ralentisseurs, pas sympathique pour les bas de caisse et pour les pots d’échappements.
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Ils roulent, dès que la circulation le permet à 65 km/h, en oublient trop souvent qu’à cette vitesse il faut près de 40 mètre pour s’arrêter sur route sèche et près de 60 mètres sur route mouillée.
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Les nouvelles mesures introduites dans le Code de la route n’ont pas encore été assimilée et rares sont les conducteurs qui s’arrêtent aux passages protégés pour laisser passer les piétons qui s’apprêtent de traverser la chaussée.
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D’ailleurs, parfois ils ne les voient pas, si une voiture garée en double file, souvent un livreur mais pas toujours, leur bouche la vue, ce qui fait que les piétons ne voient pas non plus l’arrivée des voitures qui arrivent sur eux.
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Cette situation n’est heureusement pas la même partout en France.
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Les écarts de conduite sont plus fréquents en Ile de France et en région Paca que dans le Nord-Est de la France.
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Il s’agit de régions qui jouxtent des pays voisins où les automobilistes, mais aussi les piétons sont plus respectueux des règles de conduite que ceux qui circulent en France.
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Remarquons que des automobilistes respectueux des règles de conduite dans leurs pays respectifs se défoulent dès qu’ils roulent en France, d’où l’intérêt des conventions internationales, qui permettront de leur faire payer les amendes pour excès de vitesse, commis sur nos routes.