La fiscalité reste le principal atout de l’assurance vie

Les assureurs-vie sont inquiets par le doublement des plafonds des produits d’épargne défiscalisés, celui immédiat du LDD, dont le plafond est passé de 6 000 euros à 12 000 euros et celui du Livret A qui passe progressivement de 15 300 euros à 30 600 euros, intérêts inclus.
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Cette inquiétude se justifie du faite de la baisse du rendement des contrats en euros, qui une fois amputé des taxes sociales de 15,5 % se rapproche du rendement des placements défiscalisés, actuellement de 2,25%.


Les titulaires de contrats vie, fermés à la souscription et dont le rendement est inférieur à 3 % ont intérêt, s’ils en ont la possibilité de les résilier et de replacer les fonds sur un produit d’épargne défiscalisé.
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Cependant, ils ne doivent pas perdre de vue, qu'au jour de leur décès, l’épargne récupérée par les héritiers sur le LDD et le Livret A est passible, contrairement à l’assurance vie, des droits de succession, plein tarif.
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C’est l’occasion de rappeler que l’assurance vie constitue à la fois un outil d’épargne et un outil de transmission d’un capital, en cas de décès.
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Ce dernier était, durant de longues années, l’intérêt principale de l’assurance vie, avant de passer au second plan, depuis que les épargnants doivent puiser dans leur capital vie, pour compléter leurs pensions de retraite, lorsque celles-ci ne couvrent plus leurs besoins.
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Pour ce qui est de la fiscalité en cas de dès, les capitaux transmis bénéficient d’une (vous en avez lu 41%, il reste à lire 59%, de cet article.)

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