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En 2010, le chiffre d'affaires du secteur de l'assurance dépasse les 200 milliards d'euros
Article lu 19117 fois, depuis sa publication le 23/06/2011 à 15:43:03 (longueur : 4006 caractères)
La FFSA a fait le point sur les résultats 2010 et les perspectives pour 2011.
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Le premier constat est que le secteur de l'assurance a bien résisté en 2010, dans un environnement financier et économique difficile et a vu son chiffre d'affaires dépasser les 200 milliards d'euros pour s'établir à 206,6 milliards soit une croissance de +3,5% (après une croissance de +9% en 2009).
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En 2010, le taux de rentabilité des fonds propres s'établit à +7,8% soit un point de plus que l'année précédente. Sur la base des comptes sociaux, la somme des résultats nets comptables des sociétés en 2010 est de 7,3 milliards d'euros, soit une progression de +19,7%.
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L'assurance vie reste, en 2010, le placement préféré des Français, en représentant 69 % des placements financiers nouveaux des ménages. Le rendement moyen des contrats d’assurance vie en euros s’établit à 3,4 % en 2010 contre 3,6 % en 2009.
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Concernant l'assurance de personnes, la collecte est de 160,6 milliards d'euros (dont 143,2 milliards pour l’assurance vie), elle progresse de +3,8% par rapport à l'année précédente.
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De leur côté, les assurances maladies et accidents corporels avec une collecte de 17,4 milliards d'euros en 2010, affiche une progression de +4% (+5% en 2009).
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Les prestations, qui sont dans 9 cas sur 10 les sommes versées sous forme de rentes et de capitaux au titre des contrats d’assurance vie, sont en hausse de +5,9%.
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La différence entre les cotisations et les prestations versées, c'est-à-dire la collecte nette reste stable à 50,5 milliards d'euros. Les provisions mathématiques progressent de +7,1% et se montent à 1 316,6 milliards d'euros.
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Dans le domaine de l'assurances de biens et responsabilité, le chiffre d'affaires en 2010 est en croissance de +2,2% pour s'établir à 46 milliards d'euros. Comme le fait remarquer la FFSA : « La croissance du secteur reste impactée par une croissance économique modeste qui pèse sur l’évolution de la matière assurable. »
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Le secteur des particuliers représente 60% du chiffre d'affaires et progresse de +3,7%, par contre le marché professionnel reste seulement stable, après un recul de -1,6% en 2009.
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Sur la plan de la sinistralité, l'année 2010 est défavorable pour les assureurs. Bien que le montant global des prestations et des dotations aux provisions soit en recul de -2,6% par rapport à 2009, il est important et se monte à 33,9 milliards d'euros en 2010.
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L'année 2010, comme 2009, a été impactée par d'importants évènements climatiques. Notamment la tempête Xynthia qui a coûté 1,5 milliard d'euros avec 470 000 sinistres et les inondations du Var pour 600 millions d'euros et 35 700 sinistres.
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De plus, la sinistralité de la branche automobile reste importante, après une forte hausse en 2009 avec +8%, elle enregistre une très légère baisse de -1% en 2010.
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La FFSA constate une amélioration de 1,5 point du Le ratio combiné comptable net de réassurance - qui rapporte au montant des cotisations les prestations versées et provisionnées, les frais de gestion et autres charges techniques, il atteinte 103,2 en 2010. Grâce à cette amélioration et à la progression des produits financiers, le résultat net comptable passe de 2,2 milliards d'euros en 2009 à 3,3 milliards en 2010.
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Le taux de rentabilité du secteur dommage atteint 8,0 % contre 5,5 % en 2009.
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Pour 2011, la FFSA constate sur les quatre premier mois de l'année, un ralentissement de -8% de l'assurance en France, consécutif notamment à une forte baisse de l'assurance vie (-12% à fin à fin mai, par rapport à la même période de 2010. De plus, il ya une importante hausse des prestations - +15% sur les 5 premiers mois, contre +5% sur l'ensemble de l'année 2010).
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Sur l'année 2011, la FFSA attend un recul de -2 à -6% du chiffre d'affaires.
Les assurances santé-incapacité-invilidité devraient progresser sur un rythme de 1% à 3 %.
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Enfin, les assurances de biens et de responsabilité devraient enregistrer une croissance de l'ordre de + 3 à + 4 %.