En France, l’eau consommée est à 97,5% de bonne qualité Article lu 14294 fois, depuis sa publication le 23/03/2012 à 09:10:38 (longueur : 2208 caractères)
Cependant, l’Union fédérale des consommateurs, l’UFC-Que Choisir, ne se contente pas de dresser ce constat, elle s’inquiète aussi des causes qui font que plus de 1 750 000 personnes en France, n’ont pas accès, tout au long de l’année, à une eau de bonne qualité.
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Elle s’est basée sur les résultats d’analyses publiés par le ministère de la Santé, en considérant comme non conforme l’eau d’une commune dont au moins un quart des analyses effectuées en deux ans ont montré qu’elles se trouvaient au-dessus des limites réglementaires pour un des six critères retenus, à savoir :
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La qualité bactériologique, la teneur en aluminium, la radioactivité, la présence de résidus de pesticides, le taux de nitrate et la teneur en sélénium.
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Cette analyse révèle que quasiment aucune pollution n’est relevée dans les grandes villes ou les villes de taille moyenne, ce qui explique le faible nombre d’habitants concerné.
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L’étude confirme que l’agriculture est à 69% responsable de la pollution de l’eau, le reste étant principalement imputable à des défauts de traitement.
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A eux seuls, les pesticides sont responsables de 60% des cas de pollution d’origine agricole, essentiellement dans le Bassin parisien, le Nord, la vallée du Rhône et le Sud-Ouest.
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La pollution aux nitrates ne touche pas la Bretagne, grâce aux mesures de protection déjà prises sous la pression des associations de consommateurs.
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L’UFC - Que Choisir appelle à une réforme de la politique de l’eau, en traitant la pollution à la source, sans abandonner les captages pollués au profit d’autres ressources non exploitées.
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Elle signale, par ailleurs, que les agriculteurs, bien que majoritairement à l’origine de cette pollution ne financent pas, au nom du principe du « pollueur payeur » l’impact négatif sur l’environnement et que celui-ci est répercuté sur la facture d’eau des consommateurs, au titre de la « potabilisation » de l’eau.
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S’il en était autrement, cela reviendrait plus cher aux consommateurs, car une fois les frais de dépollution répercuté sur le prix des produits agricoles, le coût s’en trouverait multiplié du fait des multiples marges prélevées par les uns et les autres, avant leur arrivée sur sa table.
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