Le monde médical est dominé d’incertitudes
Article lu 14204 fois, depuis sa publication le 23/02/2012 à 08:43:09 (longueur : 1313 caractères)
Rappelons que la campagne de vaccination contre l’hépatite B, lancée en 1994, s’est heurtée rapidement à la réticence de la population, par crainte d’un excès de risque de survenance d'une sclérose en plaques, une SEP.
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En 1998, le bruit c’est répandu que des chercheurs de l’université de Bordeaux avaient trouvé un excès de risques de SEP chez les personnes vaccinées, tout en reconnaissant qu’il s’agissait de résultats qui n’étaient pas statistiquement significatifs et ne permettaient pas de conclure.
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Bien qu’aucun dispositif de suivi prospectif n’ait été prévu par les autorités sanitaires, les différentes études entreprises ne mettent pas en évidence un lien entre la vaccination contre L’hépatite B et la sclérose en plaque.
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Dans ce contexte, Bernard Bégaud, de l’université de Bordeaux, a déclaré à des journalistes que « cette affaire illustre bien que, même si l’on employait la meilleure méthodologie du monde, l’épidémiologie ne peut pas rattraper le fait que l’on ne soit pas organisé pour disposer de données de suivi plus exhaustives ».
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Dans ces conditions, il est impossible, faute d’une de pouvoir produire une preuve négative, de tordre le cou à la croyance à un risque toujours sous-jacent.
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En somme, on se trouve dans la même situation que face aux risques de la téléphonie mobile.