On n’est pas sorti du nucléaire en Ukraine
Article lu 10335 fois, depuis sa publication le 21/04/2011 à 09:26:42 (longueur : 1377 caractères)
L’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, qui remonte à 25 ans, n’a pas jeté à l’époque le discrédit sur la filière nucléaire, mais il faut maintenant financer le remplacement du premier sarcophage en fin de course, édifié dans l’urgence, au prix d’énormes sacrifices humain, pour contenir les émanations des matières radioactives, toujours actives.
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Il appartient à la communauté internationale de se substituer à l’Ukraine, qui n’en a pas les moyens et qui abrite cette centrale, édifiée à en son temps par l’Union Soviétique, lorsqu’elle en faisait partie intégrante.
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La construction du nouvel sarcophage, d’un coût de 1,5 milliard d’euros, qui a débuté, a été confiée, sur appel d’offres, à un consortium formé par Bouygues et Vinci, part la Banque européenne pour la construction et le développement, qui collecte les fonds auprès s de la collectivité internationale.
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Près de 575 millions d’euros ont pu être réunis lors de la dernier conférence des pays donateurs, réunis le 19 avril à Kiev, capital de l'Ukraine, en plus des quelques 750 millions déjà collectés.
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La France vient d’annoncer une participation additionnelle de 47 millions d’euros et l’Union européenne accordera à l’Ukraine une aide de 46 millions pour renforcer la sécurité des quatre autres centrales nucléaires du pays qui y assurent la moitié de sa production d’électricité.