Dès leur annonce, les tests de sécurité nucléaire sont déjà contestés
Article lu 17156 fois, depuis sa publication le 20/09/2011 à 08:59:49 (longueur : 1995 caractères)
Alors que l’Autorité de sûreté nucléaire française, l’ASN, vient publier sur son site Internet les premiers résultats des tests de résistance des installations nucléaires du pays, dont le gouvernement l’avait chargé après la catastrophe de Fukushima, des mouvements antinucléaires dénoncent d'ores et déjà les méthodes employées.
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L’ASN a demandé aux exploitants de 80 installations jugées, dont les 58 réacteurs nucléaires en exploitation, de procéder à des évaluations complémentaires prioritaires de sûreté en prenant en compte des phénomènes naturels d’une ampleur jusqu’à présent jamais envisagée.
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Il s’agit de séismes, inondations, perte d’alimentation électrique et de systèmes de refroidissement, en tenant compte d’une possibilité de cumul des deux.
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Les tests de résistance devaient notamment porter sur les conséquences de la rupture des digues existantes sur certains sites.
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A l’issue de ces tests, EDF a estimé que le niveau de robustesse des réacteurs français leur procurait une marge de sécurité satisfaisante et a conclu à une bonne robustesse des moyens de secours en place, en cas de perte totale et cumulée des sources électriques et de refroidissement.
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Aréva qui exploite le site de retraitement des déchets nucléaires de La Hague dans le Cotentin arrive à la même conclusion.
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Cependant., EDF propose de mettre en œuvre un certain nombre de parades supplémentaires pour éviter un scénario catastrophe de type Fukushima.
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Sans attendre la présentation par l’ASN de ses conclusions, après analyse de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l’IRSN, fin 2011 les antinucléaires ont immédiatement donné de la voix .
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Ils contestent toute crédibilité à l’autoévaluation de ses activités, bien qu’agissant d’EDF et d’AREVA , par une entreprise commerciale, qui n’aucune envie de voir ses installations mise à l’arrêt, car pour eux, la seule façon d’assurer la sûreté nucléaire, c’est effectivement d’arrêter les installations.
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Sans commentaire !