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La baisse du pouvoir d’achat des pensions de retraite est devenue une fatalité
Article lu 14659 fois, depuis sa publication le 19/10/2012 à 10:19:46 (longueur : 3694 caractères)
Jusqu’à la « Réforme Balladur » de juillet 1993 les retraites du régime général du secteur privé, gérées dans le cadre de la Sécurité sociable par la Caisse nationale d’assurance vieillesse, la CNAV étaient indexées sur les salaires, de manière à faire bénéficier les retraités des gains de productivités traduits en augmentation des salaires.
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Edouard Balladur a mis fin définitivement à cette possibilité, en substituant à l’indexation sur les salaires, l’indexation des pensions sur l’indice des prix de détail de l’INSEE.
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A supposer que cet indice est le fidèle reflet de l’évolution des prix de détail, il est établi que le panier de la ménagère n’est pas celui des retraités.
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Les retraités achètent moins d’articles de haute technologie que les actifs, dont la baisse constante des prix se reflète, à leur détriment, dans l’indice de prix de l’Insee qui sert à l’indexation de leurs pensions et qu’il tire vers le bas.
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Il en résulte, pour eux, une baisse …
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…Le gouvernement actuel a décidé la création d’une nouvelle taxe, à la charge des retraités pour le financement de la dépendance, dont ils sont les premières victimes et, par voie de conséquence, les premiers bénéficiaire potentiels.
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Cette cotisation sera, la première année de 0,15 % sur le montant des pensions imposables à l’impôt sur le revenu et passera à 0,30 % dès l’année suivante.
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Une fois la pompe amorcée, le risque de voir le taux de ce nouveau prélèvement augmenter en fonction des besoins du financement de la dépendance est grand.
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Rappelons que la France compte aujourd’hui 16 millions de retraités, dont les pensions sont à la charge des actifs, après avoir financés, alors qu’ils étaient eux même les actifs, les retraites de l’époque.
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C’est le principe de la répartition qui s’applique, de la même manière, aux retraites complémentaires gérées par l’Arrco et par l’Agirc.