Le passage de la vie active à la retraite
Article lu 12561 fois, depuis sa publication le 17/11/2020 à 13:40:41 (longueur : 4036 caractères)
La vie se résume, principalement, en trois phases
La première est la phase où l'on apprend, dans le milieu familial, à l'école en suivant un cursus d'études plus ou moins long, plus ou moins pratique ou théorique.
La seconde est la vie active, nos études nous ont préparés à celle-ci. Que ce soit une profession en lien avec notre formation ou totalement différente. La vie active va durer, sauf pour certaines professions, plus de 40 ans.
La troisième phase est la retraite, si les études nous ont préparés à la vie active, la vie ne nous prépare pas à la retraite. Pourtant, il ne faut pas négliger, cette troisième période arrive plus vite qu'on ne le croit, il est important de suivre une formation retraite.
La retraite une phase passionnante dans la vie
La retraite est une phase importante, qui si tout se passe bien va durer très longtemps et dans de bonnes conditions.
Après la seconde mondiale, lorsque la Sécurité sociale et les régimes de retraites ont été mis en place, l'espérance de vie n'était pas celle d'aujourd'hui. En prenant leur retraite à 65 ans, les actifs étaient vieux et usés, surtout les « cols bleus », les ouvriers qui avaient une courte espérance de vie au moment de liquider leurs droits. Les « cols blancs », le personnel de bureau étaient mieux lotis, mais sans plus.
Bien que l'on parle de repousser l'âge de départ à la retraite, on peut aujourd'hui, liquider ses droits à l'âge de 62 ans, ou bien travailler quelques années de plus pour obtenir une pension plus importante.
Mais, 62 ans (ou même 65) au début du XXième siècle, ça rien à voir avec 65 ans au milieu du XXème.
En 1950, l'espérance de vie était de 69,2 ans pour les femmes et 63,4 ans pour les hommes. En 2011, elle était de 84,8 ans pour les femmes et 78,2 ans pour les hommes.
Soit presque 16 ans de plus pour les femmes et presque 15 ans de plus pour les hommes.
Ce sont des espérances, nombre de retraités vivent bien au-delà de l'espérance de vie, qui est un calcul à la naissance en prenant en compte notamment de la mortalité infantile.
Ce qui signifie, qu'au XXIème siècle le départ à la retraite ne parque pas la fin proche de la vie, mais simplement la fin de la vie dite « active » et le début d'une autre vie longue, qui s'appelle la retraite.
Le départ de départ est prévisible, elle peut être plus ou moins avancée ou repoussée, mais une fois le processus lancé, environ 6 mois avant, c'est une date irrévocable.
La veille c'est la vie active et le lendemain, c'est la retraite.
Il ne faut pas dire « je verrai », comme on l'entend trop souvent. C'est exact que dans les premiers jours, les premières semaines, le retraité va en profiter pour faire du rangement, jouir de sa nouvelle vie et être … débordé.
Et après, l'ennuie, le désœuvrement est vite arrivé. Il faut préparer sa retraite, se former à cela. Pour savoir comment s'organiser, avoir des activités, ne se dire chaque matin « et maintenant que vais-je faire ? ». Tout cela pour ne pas traîner en pyjama toute la journée, en somnolant devant des séries ou des émissions de télé insipides.
En résumer, il ne faut pas dire à la retraite, je verrais bien
Le mot retraite peut faire peur, il y a cette idée de « retrait » de fin. C'est vrai que c'est la dernière phase de la vie. Mais, ce n'est pas pour autant une phase désagréable.
Durant les 2 premières phases de notre vie, l'apprentissage et le travail, notre quotidien est ponctué d'obligations, de vacances à des dates que l'on ne choisit pas toujours, de collègues que l'on préférerait éviter, …
La troisième phase est plus libre, pas de professeurs ou de supérieurs hiérarchiques qu'il faut écouter, de vacances à déposer, de dissertations ou de rapport à finaliser et bien d'autres obligations.
La retraite est une forme de liberté, mais pour qu'elle soit passionnante et enrichissante, il faut bien la préparer.