Les algues viendront au secours de l’homme

Lorsque l’on parle d’algues, on pense immédiatement aux algues vertes qui envahissent certaines plages bretonnes et dont on a le plus grand mal à s’en débarrasser, en sachant qu’en se décomposant, les algues émettent de l’hydrogène sulfureux, un gaz extrêmement toxique, dont on tire normalement le soufre.
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On pense moins aux micro-algues aux usages multiples, à commencer par la production de biocarburant, à partir de la biomasse que l’on peut en tirer.
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L’intérêt de l’utilisation de la biomasse issue de micro-algues pour produire du carburant, par rapport à la biomasse d’origine agricole, tient au fait de leur non compétition avec la production agricole, qu’elle détourne de leur destination alimentaire, face à des besoins croissants pour nourrir la population croissante sur Terre.
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Cependant, le biocarburant tiré des algues est loin d’être compétitif par rapport aux carburants issus de pétrole, d’où la nécessité de faire progresser la science pour pouvoir en faire le carburant du futur.
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Pour les scientifiques, qui sont actuellement à l’œuvre un peu partout dans le monde, de la Californie à l’Australie, il s’agit du défi technologique du 21è sicle, pour rendre la transformation des micro-algues compétitives.
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Les micro-algues peuvent aussi produire de l’hydrogène utilisé pour le fonctionnement des piles à combustibles pour faire roules les voitures du futur, mais aussi d'assurer le nettoyage des eaux usées des grades agglomérations.
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Enfin, la biomasse, qui en est issues et riche en oméga 3 et 6, peut fournir des protéines à usage comestibles, même au prix de faire dresser les cheveux sur la tête aux fins gourmets que nous sommes.
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Autre point positif, les micro-algues absorbent pour leur croissance d’importantes quantités de gaz carbonique, le CO2, ce terribles gaz à effet de serre, dont les émissions contribuent inexorablement au réchauffement atmosphérique.
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Les savants ont calculé qu’il faut une tonne de C02 pour produire une peu mois de deux tonnes de micro-algues, ce qui ouvre de nouvelles perspectives de rentabilité aux industries grandes émettrices de CO2.
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Demain, la culture et l’exploitation des micro-algues permettront de valoriser le CO2 issu de l’activité de l’homme, aujourd’hui notre principale calamité, pour produire du carburant et de la nourriture, pour couvrir nos besoins croissants.
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Le tout est de dégager les moyens financiers indispensables aux recherches scientifiques restant à effectuer.