Analyse du rapport de l’Observatoire national de la fin de vie
Article lu 15052 fois, depuis sa publication le 17/02/2012 à 09:11:52 (longueur : 2082 caractères)
Ce rapport au titre de l’année 2011, qui vient d’être remis au Premier ministre François Fillon fait le point de l’avancement du programme de développement des soins palliatifs pour la période 2008-2012.
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Rappelons que ce programme est le fruit de la loi Leonetti sur la fin de vie, votée en 2005, en sachant que le développement des soins palliatifs, pratiquement inexistants à cette époque en France, devait réponde aux partisans de l’euthanasie active et de l’assistance médicale au suicide des personnes en fin deb vie, en mettant fin autrement, à leurs souffrances physiques et morales, tout en soulageant l’angoisse de leurs proches.
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François Fillon, en recevant ce rapport, a souligné les résultats particulièrement significatifs, selon lui, obtenus grâce à ce programme, mobilisant au total 230 millions d’euros et qui constitue l’une des priorités de santé publique de Président de la République.
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On apprend, à la lecture de ce rapport, que vingt centre de soins palliatifs supplémentaires ont été créées, permettant désormais de couvrir l’ensemble du territoire.
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En outre, 4 900 lits dédiés permettent la prise en charge des personnes en fin de vie dans près de 800 hôpitaux et cliniques.
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Au total, notre pays dispose désormais de plus de 6 000 lits de soins palliatifs, soit 2 000 de plus, depuis le début du programme.
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Pour relativiser cette offre de soins palliatifs, nous supposons que les 6 000 lits actuels puissent être utilisés entre 12 et 18 fois par an, ce qui fait que nos hôpitaux et cliniques peuvent y accueillir entre 72 000 et 108 000 patients en fin de vie par an, pour un besoin annuel estimé à 230 000.
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Côté personnel spécialisé, la France compte désormais 362 équipes mobiles de soins palliatifs en mesure de se rendre au domicile des patients, qui préfèrent rester chez eux, où qui n’ont pas trouvé de place dans un service spécialisé.
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Il faut apprécier les progrès accomplis, en sachant que l’on partait de zéro, sans pour autant partager la satisfaction affichée par François Fillon, alors que le verre est encore à moitié vide.