Le gaspillage alimentaire doit passer plus encore sous contrôle
Article lu 7796 fois, depuis sa publication le 13/06/2018 à 09:30:26 (longueur : 3323 caractères)
La loi du 11 février 2016 applicable aux grandes surfaces alimentaires a clarifié les dons des surplus aux associations et réduit les gâchis à la source, alors qu'en France 10 millions de tonnes d'aliments consommables partent encore à la poubelle chaque année, que ce soit à la maison, au restaurant, dans les cantines, mais aussi sur les lieux de production.
Pour limiter ce gaspillage au strict minimum, les pouvoirs publics ont fixé en 2013 comme objectif, de réduire de moitié le gaspillage et les pertes alimentaires d'ici 2025, en modifiant les habitudes des Français, pourquoi ne pas emporter au restaurant les restes d'un repas trop copieux, comme veut l'usage aux Etats-Unis, ou les clients peuvent emporter, ce qui s'appelle pudiquement le « doggy bac » qu'ils mangent généralement le lendemain, et plus rarement donné au chien.
Chez nous, une nouvelle étape a été franchie le 30 mai, avec l'adoption par les députés, en première lecture, d'un article du projet de loi « agriculture et alimentation », visant à imposer un diagnostic et le don alimentaire à la restauration collective, qui sert chaque jour des millions de repas et à l'industrie agroalimentaire qui (vous en avez lu 36%, il reste à lire 64%, de cet article.)
…
Cet article est réservée aux abonnés à RiskAssur-hebdo Privilège
Vous êtes déjà abonné, pour vous identifier, cliquez ici