A propos des vagues de grand froid, toujours possibles dans nos régions

En France métropolitaine, les températures les plus basses de l’hiver surviennent habituellement en janvier ou en février sur l’ensemble du pays, avec des impacts différents selon les régions, mais si une vague de froid se présente, aucune région n’y échappe réellement.
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Cet hiver, nous n’avons pas connu d’épisode de froid précoce comme ceux possibles en novembre et en décembre et si nous connaissons depuis des semaines des températures anormalement douces, l’hiver n’est qu’à ses débuts et des périodes de froid tardives en mars, ne sont pas plus à exclure.
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Une vague de froid est un épisode de temps froid caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique.
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Les températures atteignent des valeurs nettement inférieures à la normale saisonnière de la région concernée et le grand froid, comme la canicule, constitue un danger pour la santé de tous.
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Beaucoup de personnes pensent, non sans raison, qu’il est plus facile de se protéger contre le grand froid, tant que l’on peut rester au chaud chez soi, que contre la canicule qui vous touche sans répit, où que vous vous trouvez alors que rares son ceux qui bénéficie - dans notre pays - d’une habitation climatisée.
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Il faut savoir que les périodes de grand froid sont à l’origine de phénomènes météorologiques aux effets pouvant devenir extrêmement dangereux.
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La neige et le verglas se forment par temps froid et peuvent affecter gravement la vie quotidienne, en interrompant la circulation routière, ferroviaire, voire aérienne dont nous somme devenus tributaires avec le temps.
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Les climatologues identifient des périodes de grand froid en tenant compte de trois critères :
- l’écart par rapport aux températures moyennes et aux records précédemment enregistrés -l’étendue géographique,

-la persistance d’un épisode de froid.
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Les situations météorologiques favorisant les vagues de froid tiennent en Europe à trois flux bien identifiés :

- un flux de nord anticyclonique positionné vers l’Islande et le Groenland donnant sur l’hexagone un temps perturbé, instable et assez froid,

- un flux d’est ou de nord-est résultant d’un anticyclone situé vers la Scandinavie qui nous apporte de l’air très froid et sec, accompagné d’un vent d’est ou de nord-est glacial, avec une sensation de froid renforcée par le vent , des phénomènes que nous avons connus chez nous durant des vagues de froid de février 1956 et de janvier 1963,

- un flux d’est ou de nord-est humide et perturbé qui apporte de la neige sur tout le pays, y compris le littoral méditerranéen, du fait d’un anticyclone situé sur l’Europe du nord, ce que nous avons connu en 1985 et en 1987.
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Ce type de situation peut durer jusqu’à une semaine avec des éclaircies nocturnes au cours desquelles les températures peuvent atteindre des valeurs remarquablement basses sur des sols enneigé et gelés en profondeur.
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Sans vouloir être alarmistes, il fut ajouter que ces flux peuvent se succéder les uns aux autres et provoquer des vagues de grand froid assez longues.
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Du fait du réchauffement climatique, qui se manifeste visiblement par la fonte de la calotte de glace des pôles et par celle des glaciers en montagne, nous subissons les conséquences d’un dérèglement climatique dont nous n’avons pas encore ressentie les effets dans nos régions.
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Dans ce contexte, il est impossible de savoir de quelle manière s’achèvera, chez nous, l’actuelle saison hivernale.