Les modalités d’épargne pour la retraite

L’un des soucis majeurs des salariés Français, passé 50 ans, est de se constituer un complément de retraite car, les régimes obligatoires et facultatifs dont ils bénéficient, leur garantiront au mieux un revenu de remplacement égal à 50% de leur revenu d’activité en fin de carrière, généralement insuffisant pour la conservation de leur train de vie.
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En début de carrière les Français, dès qu’ils en ont la possibilité, souhaitent devenir propriétaire de leur logement, que ce soit un appartement dans un immeuble en copropriété ou une maison individuelle, loin d’un centre ville.
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Il n’est pas rare de voir ceux qui, pour une raison quelconque restent locataires de leur résidence principale, acheter une résidence secondaire, pour avoir un bien à eux.
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Ainsi, les Français qui sont propriétaires de leur résidence principale ou d’une résidence secondaire, disposent d’un bien monnayable, qui peut leur assurer un complément de revenu tout en en conservant la jouissance jusqu’à la fin de leurs jours.
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Il s’agit de le vendre en viager au moment de prendre la retraite, en touchant « un bouquet » complété par une rente viagère sur une ou deux têtes selon leur situation de famille.
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L’inconvénient de la vente d’un bien en viager est d’en déposséder les héritiers.
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Les Français qui ont une capacité d’épargne n’ont pas de soucis à se faire puisqu’ils peuvent y puiser le moment venu, quel que soit l’instrument d’épargne retenu, soit de transformer l’épargne accumulée en rente viagère.
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Ils peuvent aussi alimenter un fonds d’épargne pour la retraite qui leur assure, le moment choisi, le versement d’une rente viagère.
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Cependant, l’instrument d’épargne préféré des Français reste l’assurance vie en euros, avec sa variante des contrats en unités de compte, avec des profils plus ou moins risqués.
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L’assurance vie est remarquable par sa souplesse, tout en comportant des avantages fiscaux par rapport aux autres formules d’épargne.
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Il faut savoir que l’assurance vie, comme les comptes d’épargne pour la retraite, sont des instruments d’épargne par capitalisation, qui jouent pleinement leurs effets au moment de la transformation du capital en rente.
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Par cet acte, l’épargnant cède la créance qu’il détenait auparavant contre une rente viagère, sur une ou deux têtes garanties par l’assureur.
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Le montant de la rente est calculé en fonction du capital accumulé et de l’âge et du sexe du ou des crédits rentiers au moment de la transformation.
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A l’occasion de cette transformation, on se rend compte de l’incidence de l’allongement de l’espérance de vie, qui se traduit par un renchérissement du prix d’acquisition des rentes, du fait de son incidence sur le taux de conversion du capital en rente.
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Pour en avoir une idée de grandeur, disons que la transformation d’un capital de 100 000 euros à 65 ans ouvre droit à une rente viagère annuelle comprise entre 4 211 et 5 475 euros selon le taux technique convenu.
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Les rentes ne sont pas indexées mais bénéficient légalement, sans résultat garanti, d’une revalorisation en fonction des résultats techniques et financiers de l’assureur.
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Le choix d’un taux technique supérieur à 0 impacte le résultat de la revalorisation, dans la mesure où il anticipe sur la répartition à venir.
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C’est un aspect technique primordial de la transformation d’un capital en rente viagère, que les conseillers financiers auront à expliquer à leurs clients.