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« Pour que les entreprises survivent, elles devront renforcer la résilience organisationnelle face au changement climatique, à la cyber-sécurité, à la technologie et à l'espace dans le cadre d'une stratégie plus large de gestion des risques existentiels.» (Roger Spitz)
FERMA a invité les participants à son séminaire biennal à reconnaître le rôle central du gestionnaire de risques dans l'alignement plus efficace de la gestion des risques et de la stratégie sur toute la chaîne de valeur. Pour la première fois ce séminaire a quitté la Belgique pour se dérouler à Zurich courant octobre.
Dans son discours d'accueil des participants Charlotte Hedemark, alors présidente de FERMA, a déclaré : « Le thème de cette année, « Aller au-delà de la chaîne de valeur », reflète l'évolution du rôle des gestionnaires de risques dans un monde de plus en plus complexe, interconnecté et imprévisible. Nos responsabilités ne s'arrêtent plus aux frontières de nos organismes. Aujourd'hui, nous sommes appelés à comprendre et influencer les risques dans des écosystèmes entiers des fournisseurs et investisseurs aux régulateurs et à la société en général. »
La présidente de FERMA a rappelé que l'événement est « une opportunité pour des échanges réels et significatifs » et qui « continue de favoriser la collaboration et la communauté ». C'est pourquoi elle a exhorté les participants à « utiliser ces deux jours pour remettre en question les hypothèses, échanger des idées et renforcer la résilience non seulement au sein de nos propres organisations, mais à travers toute la chaîne de valeur. Laissez-nous aller au-delà. »
L'événement a marqué la fin de Charlotte Hedemark en tant que présidente de FERMA. Pendant son mandat, a-t-elle dit, la Fédération a accompli beaucoup de choses et a créé « une base plus solide à partir de laquelle aller de l'avant. Je suis particulièrement fière de la façon dont FERMA a fermement assuré son siège aux tables des institutions européennes », a-t-elle noté. « Nous avons renforcé notre voix dans les couloirs de Bruxelles une voix qui n'est pas seulement entendue, mais surtout écoutée. »
Soulignant d'autres domaines dans lesquels la Fédération a donné suite à ses priorités stratégiques, M. Hedemark a déclaré : « Nous avons travaillé pour renforcer notre rôle de chef de file et la valeur que notre Fédération apporte. Construire des partenariats mondiaux plus forts a été un élément clé de cela. Qu'il s'agisse d'étendre notre enquête auprès des gestionnaires de risques à l'échelle mondiale, de développer des collaborations stratégiques avec diverses parties prenantes ou de favoriser les jeunes talents, FERMA a démontré son engagement à croître et à s'adapter en réponse à un paysage des risques qui évolue rapidement. »
Compte tenu de son expérience personnelle en tant que présidente, elle a conclu : « L'exercice des fonctions de présidente a été une expérience incroyablement enrichissante, particulièrement pour voir l'impact significatif que la FERMA continue d'avoir sur la profession de la gestion du risque et sur le milieu des affaires dans son ensemble. Tout au long de ce parcours, j'ai eu le privilège de rencontrer des personnes remarquables passionnées, perspicaces et dévouées », a-t-elle ajouté. « Faire partie d'un réseau de professionnels aussi diversifié et talentueux a été une source constante d'inspiration. »
Quant à la conférencière principale, Fiona Watson, vice-présidente, Performance et responsabilité d'entreprise au Conseil mondial des entreprises pour le développement durable, elle a souligné l'impact actuel et croissant des risques climatiques physiques sur les chaînes de valeur en précisant « La réalité, et non la réglementation, est le moteur de l'ordre du jour », a expliqué Watson. « Les risques climatiques physiques perturbent déjà les chaînes de valeur mondiales, érodent la rentabilité et créent une instabilité financière systémique. Avec des risques liés au climat qui devraient coûter aux entreprises jusqu'à 1200 milliards de dollars par an d'ici 2050*, les impacts du changement climatique se répercutent désormais sur la stratégie des entreprises. Les entreprises doivent intégrer ces réalités environnementales dans la prise de décision pour rester résilientes et pertinentes. »
Abordant le rôle central des gestionnaires de risques dans la création de valeur à long terme, Fiona Watson a ajouté : « Les gestionnaires de risques ont un rôle crucial à jouer pour mobiliser l'alignement exécutif autour du risque physique et de la résilience. »
Pour eux, la résilience n'est pas simplement un autre mécanisme de contrôle mais une capacité stratégique qui sous-tend la création de valeur à long terme. En considérant la résilience comme un facteur de valeur de l'entreprise plutôt qu'un coût, les gestionnaires de risques peuvent redéfinir leur fonction en tant qu'architectes de la résilience des entreprises et de l'avantage stratégique. »
Lors de la journée d'ouverture une discussion a été organisée sur les compétences clés requises pour être un gestionnaire de risques efficace dans le paysage actuel et futur, agissant comme un facilitateur du succès de l'entreprise, et adoptant une approche intégrée de la gestion des risques de la chaîne de valeur qui ne peut pas se limiter à des exercices de conformité.
Les ateliers qui se sont déroulés pendant les deux jours ont permis d'aborder des sujets cruciaux liés à la gestion des risques, y compris : relever les défis dans la chaîne de valeur, les perspectives des investisseurs sur la chaîne de valeur, utiliser les captives pour soutenir les objectifs ESG, naviguer dans les exigences des Directives sur la Publication d'informations sur la durabilité de l'entreprise et sur le devoir de diligence en matière de durabilité de l'entreprise, la préparation aux risques climatiques et géopolitiques.
Philippe Cotelle a officiellement pris ses fonctions de président de FERMA d'une cérémonie de passation lors du séminaire FERMA 2025 à Zurich, en Suisse. S'exprimant après la cérémonie, à laquelle ont assisté plus de 250 gestionnaires de risques européens, Philippe Cotelle a souligné les priorités de son mandat qui contribueront à garantir que FERMA et ses membres jouent un rôle clé dans le maintien d'une Europe résiliente, compétitive et durable.
« FERMA représente 23 associations de risque différentes dans 22 pays différents, chacun ayant une taille, une échelle et une maturité différentes. Le défi est de savoir comment faire en sorte que la Fédération soit pertinente et qu'elle apporte une valeur ajoutée évidente à chacune de ces associations. La réponse est claire. Ce que FERMA fournit, c'est la capacité de les rassembler et, ce faisant, de les rendre plus forts. Donc, mon message est simple Ensemble plus fort.
« En pratique, cela signifie créer une communauté plus étroite, accroître la connectivité entre les associations et améliorer la coordination sur des sujets critiques qui sont pertinents pour notre profession et nos membres : FERMA doit parler pour tous en exprimant la conviction et la position de la communauté à risque. »
Dans l'un de ses premiers actes en tant que président, Cotelle a lancé le premier atelier des présidents, un événement de deux jours qui abordera les aspects clés du rôle de la Fédération. Au cœur de cela sera …
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