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Attention aux médicaments qui favorisent le déclin cognitif des seniors
Article lu 19042 fois, depuis sa publication le 11/07/2011 à 09:38:11 (longueur : 1834 caractères)
Plusieurs études universitaires menées sur des personnes de plus de 65 ans ont révélé que de nombreux médicaments consommés régulièrement par celles-ci entraînent un déclin cognitif, qui se manifeste par des troubles de l’équilibre, de la vision, de la mémoire, par une faiblesse musculaire ou encore par un discours incohérent.
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Ces médicaments, dont certains sont vendus sans ordonnances, sont notamment des antidépresseurs, des tranquillisants, des antitussifs, mais aussi des médicaments prescrits dans le traitement du glaucome ou pour les incontinences urinaires.
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En fait, les chercheurs ont identifié 70 molécules très prescrites qui favoriseraient le déclin cognitif des personnes âgées.
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On leur reproche, entre autres, d’augmenter le risque de chutes, d’où une cause indirecte d’augmentation de la mortalité.
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Actuellement, l’Agence du médicament procède à un réexamen de la balance bénéfices-risques de plus d’une centaine de molécules qui devrait aboutir d’ici à la fin de l’année.
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Cette étude doit permettre de prescrire aux patients, chaque fois que c’est possible, une autre molécule et, pour les médicaments vendus en pharmacie sans ordonnance de permettre au pharmacien d’orienter le choix du client en conséquence.
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Il est notoire qu’il existe une surprescription médicale chez les personnes âgées, pour cette raison, les médecins et en particulier les gériatres doivent être attentifs face aux ordonnances pléthoriques et ne doivent pas hésiter à supprimer tous les produits contenants des anticholinergiques.
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Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a déclaré, lors de la présentation de la réforme du système du médicament, le 23 juin dernier « que nous consommons trop de médicaments en France, et aussi qu’il en existe trop »
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Que tous en tirent les conclusions, même sans attendre d’être âgé.