La transmission du patrimoine est un sujet difficile et compliqué en raison des dispositions fiscales (Erik Kauf)

Autrefois, la transmission du patrimoine concernait les bourgeois ayant plusieurs fils, dont l'aîné travaillait dans l'entreprise familiale qu'il devait reprendre un jour. S'il avait des frères, il fallait leur faire suivre des études, pour permettre à l'un d'entrer dans les ordres et à un autre dans l'armée. S'il restait encore un quatrième, il devait entrer dans les affaires ; les mauvaises langues disaient que c'était le moins doué qui devenait vendeur d'assurances. Il y avait aussi les filles à doter pour leur trouver un mari, en fonction du niveau et de la réalité de la dote, un sujet qui réservait parfois des surprises.

À cette époque, le monde agricole détenait une part importante du patrimoine, avec des fermes plus ou moins grandes qu'il fallait éviter de partager lors des successions. Cela explique pourquoi généralement trois générations vivaient sous le même toit, pour repousser cette échéance. Les filles, en se mariant, rejoignaient la famille de leur mari, préservant ainsi l'équilibre familial.

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