Faute de soleil, les Français risquent de manquer de vitamine D

Le manque de vitamine D est phénomène classique en période hivernale, sans que l’on puisse dire qu’il est général, car il dépend essentiellement du mode de vie de chacun, notamment du fait des activités exercées en plein air.
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Les déficits sont fréquents en fin d’hiver et au début du printemps, alors que cette année on ne voit pas encore la sortie de cette période, que nous pouvons qualifier de « grise » d’où l’intérêt que l’on y porte en ce moment, alors que plus d’un Français sur trois serait concerné par ce phénomène climatique indésirable.
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La vitamine D joue un rôle essentiel dans la minéralisation osseuse, que le corps produit principalement sous l’effet des rayonnements ultraviolets du soleil, captés par la peau et qui font actuellement défaut.
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Cependant, ce n’est pas non plus une raison de s’exposer de manière excessive et sans protection, une fois le soleil de retour.
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Les études relatives à la carence en vitamines D ne manquent pas et on peut se référer, à cet égard, à celle publiée en son temps dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.
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Le déficit sévère en vitamine D peut déclencher un risque d’anomalie osseuse et certaine maladie chronique, des cancers et des dysfonctionnements de l’immunité.
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Cependant, alors que les déficits modérés sont fréquents en France métropolitaine, les déficits sévères sont en revanche peu fréquents.
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Il faut savoir que alimentation intervient à titre complémentaire dans la production de vitamines D, comme par exemple la consommation de poissons gras pêchés en mer ou encore les jaunes d’œufs.
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On dit aussi que l’on trouve moins de vitamines D chez les fumeurs, sans pouvoir en expliquer les causes, alors que des buveurs modérés de vin ont de meilleurs nivaux sanguins de vitamine D que les gens qui ne boivent pas du tout, mais là aussi sans la moindre explication.
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Ainsi, on constate une fois de plus l’importance prise par l'hygiène de vie dans notre quotidien.