Fin d’une bataille d’arrière garde à Valognes dans la Manche
Article lu 21295 fois, depuis sa publication le 25/11/2011 à 09:01:11 (longueur : 2714 caractères)
Le train contenant des déchets nucléaires extrêmes, issu du traitement confié à Areva, qui s'est fait une spécialité est parti pour sa destination en Allemagne avec, comme d’habitude quelques heures de retard.
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Les anti-nucléaires ont pour coutume de prendre pour cibles les convois ferroviaires où les navires, qui assurent le retour des déchets extrêmes, après traitement, dans leur pays d’origine, conformément aux accords internationaux, au lieu de se féliciter de voir la France s’en débarrasser.
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Ils veulent, par des actions d’éclat, attirer l’attention du bon peuple sur les risques du nucléaire, comme si le bruit fait régulièrement autour par les politiques ne suffisait pas à les lui faire connaître.
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Pour ce qui est des convois ferroviaires, ils ne s’attaquent heureusement pas aux trains eux-mêmes, mais au réseau de transport, ce qui oblige les forces de l’ordre d’intervenir pour sa protection.
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Les affrontements qui les opposent aux anti-nucléaires font généralement, de part et d’autres quelques blessés légers, car ils ont la sagesse de se retirer rapidement dès les premiers contacts, mais le risque de dérapage est évident.
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Ces manifestations n’ont aucun sens et présentent des risques graves, en cas d’accident, pour la population et pour l’environnement, malgré les précautions prises par l’exploitant des chemins de fer avant de faire partir le convoi.
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Il s’agit de neutraliser une fois les manifestants éloignés, tout risque de déraillement, bien que le convoi qui transporte des déchets nucléaires ait toutes les caractéristiques d’une forteresse roulante.
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Cependant, le risque le plus grave est celui d’attirer l’attention de groupes terroristes dormants, dont on suppose l’existence sans pouvoir les situer, sur ces convois, alors qu’ils devraient rester absolument ignorés de tous.
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C’est plus facile pour les transports maritimes, avec l’utilisation d’un navire leurre, pendant que le chargement nucléaire voyage en toute tranquillité sur un autre navire, passé inaperçu.
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Le convoi qui vient de partir à 2 000 km à parcourir, en France et en Allemagne, dont le trajet est connu de tous et notamment des anti-nucléaires, les nôtres comme ceux d’Allemagne.
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Ceux-ci ont immédiatement fait savoir qu’ils manifesteront sur son chemin, pour en retarder l’arrivé à destination, ce qui augmentera les risques auxquels est exposé ce convoi, dont le chargement et particulièrement aux attaques de terroristes, qui ne reculent devant rien.
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Il doit être clair qu’il sera long, difficile et couteux pour sortir du nucléaire, que cela peut prendre, comme en France, des dizaines d’années et, qu’en jouant à ce petits jeux, on risque de courir un jour à la catastrophe.