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Il faut savoir finir un procès
Article lu 23781 fois, depuis sa publication le 21/07/2011 à 08:57:26 (longueur : 1245 caractères)
Il s’agit du procès intenté par les survivants et les ayant droits des voyageurs décédés dans le crash de l’un des tout premiers Airbus A320, le 20 janvier 1992 sur le Mons Sainte-Odile, à l’approche de l’aérodrome de Strasbourg.
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Cet A320, appartenant à I Air Inter, une société sœur d’Air France qui l’a absorbé depuis, a frôlé, pour des raisons inexpliquées, les cimes des arbres, avant de s’écraser : défaut des instruments de bord, erreur de pilotage, mauvaises instructions données par la tour de contrôle de l’aérodrome, tout a été passé au crible, sans résultat probant.
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L’accident est à l’origine de 87 morts et de 9 rescapés.
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Après l’indemnisation des victimes, le procès qui aurait pu être terminé en 1998 s’est poursuivi, d’expertise en contre-expertise, jusqu’en 2005, date de clôture de l’instruction.
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En mars de cette année, la Cour de cassation, appelée à statuer sur la lenteur de l’instruction, a décidé qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre de ce fait, l’Etat.
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Il restait la possibilité de saisir la Cour européenne de droits d l’homme, or le président de l’association Echo, Salvador Randon, qui rassemble des proches des victimes du crash, vient annoncer qu’elle renonçait à poursuivre la France devant cette cour.