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Il n’y a plus d’espoir de retrouver des survivants dans une mine de Nouvelle-Zélande où 29 mineurs sont portés disparus depuis cinq jours, après une deuxième explosion qui s’est produite mercredi, a annoncé la police.
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"Je dois malheureusement annoncer aux Néo-Zélandais qu’il y a eu une autre explosion très forte aujourd’hui à 14H37 (01H37 GMT) sous terre et que (…) personne n’a survécu", a déclaré le commandant de la police Gary Knowles, qui coordonne les secours. "Tous ont péri".
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"Nous entamons à présent la phase de récupération" des corps, a dit le responsable de la police. "J’étais à la mine quand cela s’est produit et l’explosion a été terrible".
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"C’est une tragédie nationale", a réagi le Premier ministre John Key, annonçant que les drapeaux seraient mis en berne sur les bâtiments publics.
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"La Nouvelle-Zélande est un petit pays, un pays où nous sommes tous frères.
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Perdre nombre de nos frères est donc un coup terrible", a-t-il ajouté.
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"Aujourd’hui, tous les Néo-Zélandais sont dans la peine. Nous sommes une nation en deuil", selon lui.
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Dans la petite ville de Greymouth, à 50 km de la mine, sur la côte ouest de l’île du sud de Nouvelle-Zélande, les habitants se sont rassemblés dans les pubs ou chez eux pour regarder la télévision.
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"Je sors juste du pub. C’est plein à craquer et totalement silencieux", déclare à l’AFP David Streeter, un homme d’affaires. "C’est une atmosphère morbide".
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Placardés sur les vitrines des magasins, des messages écrits ces derniers jours exprimaient l’espoir de toute une ville, dont l’économie repose en grande partie sur l’industrie minière. Les rubans jaunes noués autour des panneaux de signalisation, qui symbolisent l’attente, flottaient tristement dans le vent.
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Les disparus, âgés de 17 à 62 ans, comptaient 24 Neo-Zélandais, deux Australiens, deux Britanniques et un Sud-Africain. Après l’explosion, deux mineurs, légèrement blessés, étaient parvenus à revenir à la surface.
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Selon le maire du comté, Tony Kokshoorn, à l’annonce de la nouvelle, les proches se sont effondrés en larmes, d’autres ont crié, ou sont tombés.
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"Je ne peux pas y croire. C’est la page la plus sombre de l’histoire de la West Coast (région où se trouve la mine). On ne peut pas faire pire", a déclaré le maire.
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Aucun contact n’avait été établi avec les mineurs depuis la première explosion, due à un coup de grisou vendredi après-midi dans la mine de charbon de Pike River.
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Certains proches ont exprimé leur exaspération et leur colère, après cinq jours d’attente et des secours immobiles.
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Certains "ont injurié" les responsables qui leur ont annoncé la nouvelle, a indiqué Laurie Drew, dont le fils Zen, 21 ans, fait partie des disparus.
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Lui-même dit remercier le directeur de la mine et le commandant de la police qui ont dirigé les opérations, mais il estime que les équipes de secours auraient dû entrer dans la mine tout de suite après la première explosion vendredi.
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"La seule chose qui pourrait rendre tout cela encore pire que ça l’est déjà, c’est d’apprendre qu’ils étaient encore vivants après la première explosion", a-t-il déclaré à la chaîne Sky News.
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Des habitants aussi ont fait part de leur colère, notamment à l’égard de la police, qu’ils accusent de ne pas avoir tenté d’aller chercher les mineurs tout de suite après l’accident.
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"En tant que Néo-Zélandais, j’ai le sentiment que la police nous a laissé tomber", affirme David Streeter. "Ils auraient dû descendre tout de suite.
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Tous les vieux de la vieille le savent", renchérit Mike Curtis, ouvrier du bâtiment, qui a eu comme apprenti l’un des mineurs disparus, Michael Monk, 23 ans.
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GREYMOUTH (Nouvelle-Zélande), 24 nov 2010 (AFP) - Par Neil SANDS
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