La transfusion sanguine une oeuvre solidaire

La transfusion sanguine reste au cœur des préoccupations de santé publique et a conduit, la ministre de la Santé, et des Sports, Roselyne Bachelot, à signer le 2 septembre 2010, avec l’Etablissement français du sang, EFS, un contrat d’objectif et de performance, pour moderniser les relations entre et avec celui-ci.
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Ce contrat traduit la volonté de l’Etat de garantir la qualité du dialogue entre le ministère de la Santé et des Sports et ses principaux établissements.
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Faute d’alternative à court et à moyen terme, la transfusion sanguine reste un élément central de la prise de en charge de nombreuses pathologies, souvent très lourdes, dans le cadre des valeurs éthiques qui caractérisent le modèle français de transfusion sanguine.
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Celui-ci se caractérise, et c’est notre fierté par :
Le BENEVOLAT, le VOLONTARIAT, l’ANONYMAT et par l’ABSENCE DE PROFIT.
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L’EFS est l’operateur civil unique de la transfusion, dont il a le monopole depuis 2000, en étant le garant de la sécurité de la chaîne transfusionnelle, du donneur au receveur, il dispose, pour la collecte des dons de 154 sites et pratique 40 000 collectes mobiles par an, en comptant les DOM.
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Chaque été, c’est la panique, faute de donneurs partis en vacances, au moment où les besoins augmentent, et où les stocks se réduisent en dessous des minima jugés indispensables, en particulier par les secouristes.
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Les activités de l’EFS ne se limitent pas à la collecte du sang, c’est aussi un acteur public important en participant aux soins des patients atteints de certaines maladies du sang.
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Le sang est indispensable au fonctionnement du corps humain, que rien ne peut remplacer jusqu’à présent et, une fois collecté, il permet à l’EFS de fabriquer des produits sanguins labélises qui sont de véritables « médicaments ».
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De nombreux laboratoires de recherche de par le monde travaillent à la mise au point d’un sang synthétique, mais toujours sans résultat probant.
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En attendant les dons du sang restent indispensables pour permettent de soigner chaque année, ne serait-ce qu’en France, un million de malades, de personnes opérées ou victimes d’accidents, et ce chiffre ne cesse de croître.
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Le plasma, les plaquettes et les globules rouges, une fois les globules blancs écartés, sont séparés, traités, testés avant d’être transfusés aux patients, dans les meilleures conditions de sécurité et d’optimisation.
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Il faut savoir que le sang prélevé n'est jamais transfusé directement au patient, il va être préparé et qualifié.
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Lors d'un don de sang, une infirmière va collecter le sang du donneur, à hauteur de 400 à 500 ml, des tubes d'échantillons sont prélevés de ce don pour analyse (détermination du groupe sanguin, et de maladies ou agents transmissibles tel que le VIH-SIDA, l'hépatite B, la Syphilis, … Les poches de sang sont acheminées sur un plateau technique pour être préparés et transformés en divers produits sanguins (globules rouges, plasma, …).
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Les produits sont acheminés vers les hôpitaux. Masi avant de transfuser un malade, pour éviter toute erreur, un test d'incompatibilité est réalisé entre le receveur et les produits sanguins du donneur.
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Dans ses centres de soins, l’EFS a assuré 5 700 consultations en 2009 et il dispose du plus important laboratoire d’analyse biologique et médicale de France.
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En 2009, l’EFS a réalisé plus de 514 millions d’actes et il est le premier fournisseur de produits de thérapie cellulaire et tissulaire des établissements de soins avec un réseau de 18 banques de tissus.
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L’Etablissement français du sang est un établissement public de l’Etat, placé sous la tutelle du ministère de la Santé et des Sports.
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Il définit lui-même ses orientations générales et son pilotage stratégique.
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Il a à sa tête un président, professeur de médecine et chacun des 17 établissements de transfusion sanguine en régionaux sont dirigés par un médecin qui gère, le prélèvement et la qualification des produits distribués aux établissements de santé.
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L’EFS ne bénéficie d’aucune subvention de l’Etat, ce qui lui assure son autonomie de fonctionnement.
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Son concept économique repose sur trois concepts clés :

- la gratuité des dons,

- des tarifs de cession fixés par l’Etat pour assurer l’équilibre des comptes,

- l’économie marchande telle qu’elle s’applique aux entreprises classiques.
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En 2009, le chiffre d’affaires de l’EFS s’est élevé à 809,5 millions d’euros.