Les bonnes pratiques de la téléphonie mobile pour préserver la santé

Faisant référence aux données collectées dans 13 pays avec pour but d’étudier l’incidence entre l’usage du téléphone mobil et les tumeurs cérébrales, publiés le 17 mai dernier sous le titre « Etude épidémiologique Interphone » le ministère de la Santé rappelle sur son site ses recommandations d’utilisation des mobiles.
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Même s’il n’y a pas, selon les résultats de cette étude d’augmentation prouvée du risque pour la santé liée à l’utilisation du téléphone mobile, le ministère considère que les données ayant servi de base à cette étude ont été collectées à une période où l’utilisation du téléphone portable était moins intense qu’aujourd’hui, d’ailleurs, les auteurs du rapport souhaitent pouvoir poursuivre leurs investigations.
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Tout d’abord, en raison d’interférences, il est recommandé aux personnes portant un implant électronique d’éloigner leur téléphone mobile de plus de 15 cm de leur appareil et de ne l’utiliser qu’avec l’oreille opposé au côté où l'implant est situé.
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On trouve sur le site le rappel d’une recommandation générale, ayant fait l’objet d’un avis de l’Afsset en juin 2005 concernant l’usage du téléphone mobile par les jeunes enfants.
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Il est conseillé aux parents de veiller à une utilisation « a minima » par le biais d’abonnements bloqués, limitant la durée d appel.
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Rappelions que l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable dans les écoles maternelles et primaires, ainsi que dans les collèges a été votée en première lecture par le Sénat en octobre 2009.
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Cette interdiction se justifie, selon le rapporteur de la proposition de loi, s’agissant d’une population sensible, exposée sur des durées de conversation très longues.
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D’une manière générale, il faut éviter de téléphoner dans les zones de mauvaise réception car, au cours des premières secondes de la conversation, au moment de la connexion au réseau, le téléphone mobile émet à sa puissance maximale et il peut rester à une puissance importante si la réception reste mauvaise.
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Le fait de se déplacer entretient également une élévation de la puissance d’émission car le téléphone recherche régulièrement un nouveau relais pour rester connecte.
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Il est bon de savoir qu’ente le niveau minimal et maximal, la puissance d’émission peut être multipliée par mille.
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Pour limiter les risques qui en découlent, la valeur règlementaire d’émission des téléphones mobiles doit être inférieure, pour respecter la norme européenne de 2003, à 2 W/kg, l’indice DAS qui correspond à l’énergie absorbée par le corps soumis aux radiofréquences.
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Les mobiles actuellement mis sur le marché européen respectent cette norme, mais il faut se méfier des téléphones de provenance incertaine.
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Quoi qu’il en soit, le ministère de la Santé recommande d’utiliser de préférence une oreillette filaire, permettant d’éloigner le téléphone de la tête, en cours d’utilisation.
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C’est d’ailleurs ce que pratiquent bon nombre de personnes qui téléphonent en marchant alors que l’on voit, encore trop souvent des automobilistes conduire un téléphone à la main.
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Mais ceux-ci risquent l’accident, avant le cancer.