Retour sur l’accident de l’Airbus A330 d’Air France Rio-Paris

Le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, vient d’annoncer avoir demandé au Bureau d’enquêtes et d’analyse, le BEA de poursuivre ses recherches en mer, pour retrouver l’épave de l’avion, avec évidemment pour seul objectif de trouver les boîtes noires, qui seules permettraient de connaître les cause du crash.
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Le BEA, en charge de cette dernière et ultime phase de recherche, qualifiée de recherches de la dernière chance a été doté de moyens techniques importants.
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Il avait fait savoir, avant la demande de poursuivre les recherches, que la zone visée aura été incessamment entièrement couverte.
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Les recherches ont été effectuées l’aide d’un sonar remorqué par l’un des deux bateaux affrétés, l’Anne Candies qui a couvert 2 800 km3 et que les trois véhicules sous-marins autonomes embarqués à bord du second navire le Seabed Worker ont, pour leur part effectué quarante plongées et couvert une zone de près de 3 000 km3.
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Ces deux navires doivent retourner au port brésilien de Recife pour une escale technique, dans les jours qui suivent la fin de la phase actuelle des recherches, pour être en mesure d’effectuer de nouvelles recherches.
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Air France qui avait participé au financement des premières recherches aux côtés du constructeur Airbus, a déjà annoncé être prêt à aller plus loin, son porte parole a indiqué qu’elle ne manquera pas d’y apporter son soutien.
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Pour le moment, l’accident de l’A330 demeure toujours inexpliqué alors que les familles des 228 victimes réclament des informations et des indemnités, d’où la nécessité de retrouver les boîtes noires, ces enregistreurs de vol, dont l’analyse, est un élément indispensable pour expliquer les causes de toute catastrophe aérienne.
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Ne manquez pas l'intégralité de cet article dans le numéro 173 du 07/05/2010 du magazine RiskAssur-hebdo.
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