Confinement d’un groupe humain en situation réelle

Alors que des études à intérêt scientifique sont régulièrement effectuées sur des personnes qui s’y prêtent volontairement et que l’on peut libérer, en cas de nécessité à tout moment, il ne s’agit pas, cette fois d’une expérience, mais de 33 mineurs bloqués accidentellement à 700 mètres sous terre au Chili, dans une mine d’or et de cuivre, qui s’est effondrée.
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Le 33 mineurs qui se trouvent au fonds de la mine ont accès à un atelier situé à moins 600 mètres et peuvent communiquer avec la surface grâce à fines perforations, qui permettent de les ravitailler et de leur faire parvenir des objets de petit diamètre notamment lecteurs MP3, projecteurs de vidéo, des vêtements et bien entendu de la nourriture et des vêtements.
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L’opération de sauvetage consiste à forer un puits de secours de 66 centimètres de diamètre qui doit permettre de sortir les mineurs un à un, grâce à une foreuse géante qui vient d’être installée.
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La durée du forage, estimée entre 3 et 4 mois, en raison de précautions à prendre pour éviter tout nouvel effondrement, pose le problème de l’organisation de la vie sous terre des 33 mineurs durant cette très longue période, qu’il fallait avant tout informer de la réalité, ce qui est fait aujourd’hui.
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Cinq hommes ont montré des signes de dépression mais leur état s’est amélioré a annoncé le ministre chilien de la santé, grâce aux mesures de soutien prises en leur faveur, tandis que le reste du groupe semblait, selon la même source, avoir un moral d’acier.
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D’une manière générale, des mesures ont été prises pour maintenir les hommes occupés, en particulier en les répartissant en 11 groupes de trois, où les uns doivent prendre soin des autres ce qui a donné ces bons résultats.
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En particulier, chacun aura la possibilité de communiquer avec la surface régulièrement, avec un membre de sa famille pour lui permettre d’avoir un contact personnel avec celle-ci.
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En même temps que la mise en route de la foreuse, le gouvernement étudie d’éventuelles solutions plus rapides pour réduire la durée du confinement involontaire des 33 hommes.
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Ainsi le président, Sebastien Pinera fait pression pour que les mineurs sortent le 18 septembre, jour du bicentenaire de l’indépendance du Chili, toutefois ce qui semble bien court et hautement improbable.
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Des techniciens ont évoqué à cet effet la possibilité d’élargir l’une des trois fines perforations déjà creusées, allant jusqu’à 600 mètres de profondeur, à la hauteur de l’atelier, ce qui permettrait de réduire éventuellement à deux mois le délai d’intervention, mais pas d’avantage, car il faut éviter tout nouvel effondrement.
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Selon le ministre des Mines, le troisième conduit sera élargi de 10 à 30 cm environ, pour envoyer des objets de plus grande taille et, dans un deuxième temps seulement, les analyses permettront de dire s’il peut encore être élargi pour faire passer les mineurs.
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Chargé par le président Pinera de trouver des solutions plus rapides, toutes les options sont passées en revue par les techniciens des groupes pétroliers et miniers publics, mais sans résultat pour le moment.
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Quel que soit en définitive la durée du confinement, les spécialiste du comportement pourront étudier celui d’un groupe humain, non préparé, ni physiquement ni mentalement à cette expérience, bien qu’habituée travailles sous terre, en milieu confiné.
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Les mineurs chilien ont l’avantage sur le cobaye volontaires de pouvoir de déplacer du fonds de la mine jusqu’à l’atelier, situé 100 mètre plus haut.