La SNCF au chevet des lignes malades

La SNCF, sensible aux réclamations des voyageurs, a identifié les douze lignes les plus problématiques et devrait concentre dans les mois à venir ses efforts pour y remédier.
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D’après les informations qui ont filtré, il s’agit de 3 lignes franciliennes, les RER A et D et la ligne N, Paris- Rambouillet du réseau régional, de l’étoile ferroviaire autour de Lyon et de lignes inter-cités desservies par des trains Corail et des TGV.
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Selon la SNCF, ces lignes souffrent d’un trafic saturé et d’un matériel en mauvais état, ce qui est difficilement compréhensible car au trafic saturé correspondent des recettes qui devraient permettre de moderniser le matériel et de renforcer la fréquence des trains.
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N’oublions pas qu’en banlieue parisienne comme autour de Lyon, il s’agit d’attirer les voyageurs pour leurs déplacements quotidiens vers les transports en commun et non pas de les en détourner, par une circulation aléatoire.
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Le remède à apporter aux lignes en difficulté reste encore à définir et, pour le président de la SNCF, Guillaume Pepy, il fait mener une action décentralisée au niveau des lignes et au plus près de la perception et des attentes des clients.
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Dans la meilleure des hypothèses, les premiers résultats des actions à décider ne seront pas perceptibles avant 18 mois.
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Entre temps, une association d’usagers, Avuc , en pointe du mouvement du mécontentement contre la dégradation du service de la SNCF a appelé à une grève nationale de présentation des billets dans les TER.
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