Autre branle-bas de combat à la SNCF

Pour ce qui est du rail, ce n’est pas un problème de chute de neige, bien que la SNCF paye aussi régulièrement son tribut aux intempéries, mais de disfonctionnements répétés qui ont conduit son président Guillaume Pepy à annoncer un plan d’urgence pour y remédier.
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En revenant sur le parcours calamiteux du train de nuit Strasbourg-Port de Bou, dont une cascade d’incidents avaient causé un retard de 13 heures pour les 600 passagers qui l’avaient pris, Guillaume Pepy a évoqué le rapport interne qui attribue le fiasco à la planification des conducteurs , à la météo et aux grèves dites des « réveillons ».
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Pour lui, il s’agit de ces préavis déposés en toute légalité, pour les soirs du 24 et du 31 décembre qui, sous des prétextes divers, n’ont en réalité qu’un objectif : permettre aux agents censés travailler les soirs de fêtes, de rester chez eux.
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Pour les voyageurs c’est bon à savoir afin qu’ils évitent, dans la mesure du possible de prendre le train ces jours-là, sauf si la SNCF, en faisant appel à des volontaires, est en mesure de leur garantir le service.
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Il y voit une dérive morale de certains agents, en soulignant que l’immense majorité des cheminots avait « bossé pendant l’épisode neigeux ».
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Le président de la SNCF a par ailleurs annoncé un plan d’urgence de quelques dizaines de millions d’euros pour 12 lignes « malades » comme les liaisons Paris-Amiens, Paris-Tours ou la ligne A du RER, financés par les bénéfices réalisés en 2010.
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Il y a aussi les deux rames d’un TGV, envoyés depuis la région parisienne, dans de mauvaises directions.
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Espérons pour le président de la SNCF que les pouvoirs publics s’en satisferont.
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