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La région montagneuse près de Rio, dévasté par des pluies qui ont déjà fait plus de 500 morts, attendait avec anxiété de fortes précipitations pour vendredi alors qu’elle fait face à la pire catastrophe naturelle de l’histoire du pays, selon les médias.
Selon un décompte fait par le site G1 du groupe de presse Globo, les inondations et éboulements de terrain provoquées par les pluies torrentielles, dans la nuit de mardi à mercredi, ont fait 506 morts.
Le site UOL, pour sa part, a cité le chiffre de 501 morts.
D’après G1, citant les municipalités concernées, on a dénombré 225 morts à Nova Friburgo, 223 à Teresopolis, 39 à Petropolis et 19 à Sumidouro.
Les médias brésiliens ont souligné que cette tragédie était considérée "comme la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire du pays".
Elle dépasse en effet celle de Caraguatatuba, sur le littoral nord de Sao Paulo, donnée jusqu’à maintenant comme la plus meurtrière et qui avait fait
436 morts en 1967.
La plupart des personnes qui ont trouvé la mort ont été surprises dans leur sommeil par des torrents de boue qui ont tout emporté sur leur passage, arbres, maisons, voitures.
Il pleuvait encore beaucoup jeudi soir dans cette région placée en état d’alerte après que les services de la météorologie eurent prévenu qu’ils attendaient vendredi des pluies de très forte intensité, a rapporté un photographe de l’AFP à Teresopolis.
"Ce qui nous préoccupe avec Dilma Rousseff, ce sont les prochaines heures car les prévisions (météorologiques) ne sont pas du tout rassurantes", a dit jeudi le gouverneur de l’Etat de Rio Sergio Cabral, au côté de la nouvelle présidente brésilienne qui a parcouru les zones sinistrées.
Il a appelé la population dans les zones de risque à se réfugier en lieu sûr, "parce qu’il y a des risques d’éboulement de terrain. Je le répète, la situation au cours des prochaines heures n’est pas rassurante", a-t-il averti.
Chaque heure depuis deux jours, des centaines de sauveteurs découvrent de nouvelles victimes sous les torrents de boue qui ont ravagé cette région connue pour la douceur de son climat, refuge préféré des habitants de Rio fuyant la chaleur de l’été austral.
Cette tragédie s’est produite dans le décor majestueux de montagnes couvertes de végétation tropicale à une centaine de kilomètres au nord de Rio.
Au milieu des scènes de deuil et de désespoir de familles décimées, quelques "miracles" ont aussi eu lieu, comme pour cette femme de 53 ans, sauvée in-extremis des eaux en furie par un mince filin jeté par des voisins, une scène passant en boucle sur les télévisions.
Ou comme ce bébé de six mois, sorti indemne par les pompiers après être resté quinze heures enseveli sous la boue, blotti dans les bras de son père.
"Je remercie Dieu, car c’est un miracle", a déclaré très ému le grand-père de l’enfant.
Les experts expliquent l’ampleur du drame par la conjonction de rares phénomènes naturels et de l’urbanisation sauvage.
"Dans la nuit de mardi à mercredi, il a plu autant qu’en un mois", a expliqué à l’AFP le responsable du Laboratoire d’hydrologie de l’Université fédérale de Rio, Paulo Canedo.
Résidences secondaires, auberges et hôtels des quartiers aisés ont autant souffert que les habitations précaires des quartiers pauvres occupant illégalement des zones à risque.
"Cela a été une catastrophe naturelle, aggravée par l’urbanisation sauvage qui fragilise la nature. Cela a favorisé les glissements de terrains et les morts", a dit M. Canedo.
Le gouvernement a déjà débloqué 780 millions de reais (467 millions de
dollars) pour les sinistrés.
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RIO DE JANEIRO, 14 jan 2011 (AFP) - Par Michel LECLERCQ
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