Les dangers de vouloir maigrir

Vouloir maigrir taraude tous les obèses et bon nombre de ceux qui sont en surpoids, soit un Français sur trois, sans parler de ceux et de celles obsédés par leur ligne.
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Cette hantise, légitime ou non, finit par donner lieu aux pires des dérives, alimentées par ceux qui font des cures d’amaigrissement leur fonds de commerce.
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Ce qui fait que des voix s’élèvent périodiquement pour condamner des pratiques sans effets durables et souvent dangereuses pour la santé.
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Ainsi, le rapport de l’Agence de sécurité sanitaire alimentation, environnement et travail, l’Anses, qui vient d’être rendu publique, affirme très officiellement que les régimes alimentaires ne sont pas sans risques sur la santé.
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Ce rapport se fonde sur l’étude scientifique de quinze régimes amaigrissants, en citant, pour arriver à cette conclusion, parmi les régimes les plus connus des adeptes de la chose, celui de la soupe aux choux.
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Une équipe de professeurs et de chercheurs hautement qualifiés a commencé par sélectionner les régimes les plus populaires en observant journaux et sites Internets sur le sujet.
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Puis, ils ont calculé les apports nutritionnels de chacun de ces régimes, élevés au rang de méthodes, pour permettre à l’Anses, d’alerter le public en tant qu’agence publique, s’il y a ou non des dangers.
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Après un an d’observations, le constat des experts de l’Anset est clair, tous ces régimes entraînent des déséquilibres en macronutriments tels que lipides, glucides et protéines et privent l’organisme de vitamines et de sels minéraux qui lui sont essentiels.
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Pour plus de 80% d’entre eux, les apports en protéines sont supérieurs aux apports nutritionnels conseillés, ce qui est également, dans de nombreux cas, celui des apports de lipides.
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Enfin, dans trois régimes sur quatre, les apports en fibres, indispensable au transit intestinal, sont inférieures aux doses conseillées.
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Il suffit de se reporter au rapport, pour avoir plus de détails sur les carences spécifiques à chacun des régimes étudiés.
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Ainsi, les experts sont arrivés à la conclusion que ces pratiques doivent faire l’objet d’indications médicales et ne soufflent pas d'automédication.
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En clair, pour pouvoir maigrir sans prendre de risques pour la santé, il faut se faire guider et suivre par un médecin.
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Pour en venir aux effets franchement néfastes pour la santé, il faut savoir que les régimes peuvent entrainer une diminution de la masse osseuse, ce qui impliqué un risque des risques de fracture à un âge relativement jeune.
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Ensuite, la réduction des acides gras favorise la formation de calculs biliaires et les régimes pauvres en sucres complexes augmentent le risque de cancer colorectal.
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De plus, à force de se priver de l’essentiel, des personnes plus fragiles que d’autres peuvent développer de véritables troubles du comportement alimentaire pour devenir des handicapés de l’alimentation, en troublant leur vie sociale.
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Puis, cerise sur le gâteau, il est statistiquement prouvé que 95% de celles et ceux qui ont limité leurs apports, à un moment ou un autre dans le but de perdre du poids, finissent par reprendre plus de kilos que ceux qu’ils ont perdu !
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C’est l’une des conclusions de l’Anses, mais il suffit de regarder autour de soi, pour s’en convaincre.
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Alors, pour maigrir, il faut bien faire quelque chose car le surpoids et l’obésité, sauf à résulter d’un dérèglement hormonal pas toujours à contrôler, voire impossible à soigner, ont pour origine une mauvaise alimentation.
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Pour s’en convaincre, il suffit d’observer une famille de « gros » le père, la mère et leurs deux jeunes enfants, qui semblent-ils tous le quatre, côté poids, avoir franchi le seuil du non-retour, pour arriver à la conclusion qu’ils mangent trop et mal, à la table familiale.
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L’Anses préconise « une alimentation équilibrée et diversifiée, on doit manger de tout, en quantités en rapport avec ses activités physiques, sa morphologie et son âge ».
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La vie est certainement mal faite, alors que certains ont la chance de ne pas grossir et que d’autre prennent du poids en pensant simplement un bon plat.
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A contrario, le fait de ne pas prendre du poids, tout en mangeant est souvent une maladie plus tenace et plus difficile à combattre que l’obésité.
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En cas de surpoids, que l’on peut avoir intérêt à accepter, passé un certain âge, par contre mais surtout face à l’obésité, véritablement dangereuse, pour la santé, il faut être pris en charge par un spécialiste de la nutrition.
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Malheureusement, il n’y a pas de recette miracle transposable à tout le monde et il faut tenter de se faire prescrire le régime adapté à son mode de vie et à son contexte social et familial.
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Enfin, il ne faut pas vouloir maigrir à tout prix, certains y ont déjà laissé santé et voir leur vie.