Un regard sur la fonction de risk-manager au sein de La Poste

Dans le cadre des Petits Amphis de la Sorbonne du Master Gestion Globale des Risques et des Crises, Julien Morel, est venu, ce 22 octobre 2009 nous faire partager son expérience de la gestion des risques. Ancien du Master 2, il est désormais risk-manager à la Direction du Courrier du Groupe La Poste depuis 2004. Il met en avant sa formation de géographe qui lui permet une approche systémique des sujets sur lequel il travaille.
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Selon lui, un bon risk manager doit être créatif et pouvoir travailler efficacement sous pression.
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En effet, la fonction gardant toujours un aspect pionnier, il est nécessaire d'apporter un regard neuf sur les processus de gestion des risques et de pouvoir constamment les remettre en cause de sorte que ceux-ci soient renouvelés tous les ans à près de 80%.
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De plus, il doit être capable de trouver les plans d'actions les plus adaptés aux risques identifiés, cela demande à la fois créativité et capacité à travailler sous pression.
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Julien Morel quant à lui est rattaché à la direction industrielle de la Direction du Courrier.
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Sa méthodologie, comme la plupart des risk managers, se fonde sur l'évaluation, le traitement et le contrôle. Pourtant le diagnostic ne doit pas faire perdre trop de temps sur la mise en œuvre du plan d'action.
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Celui-ci se divise en trois étapes : la prévention, la protection et le financement. Le risk manager devient alors une personne clé qui doit pouvoir facilement informer ses supérieurs mais aussi influer sur la stratégie de l'entreprise.
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C'est à lui de définir la politique de gestion des risques en apportant un regard autre que celui des chefs de projets ne s'appuyant que sur le triptyque délais, coûts et qualité.
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Il faut pourtant le distinguer de l'auditeur interne, qui contrôle et donne un regard critique sur la politique du risk manager aussi bien que sur sa mise en œuvre par les opérationnels.
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L'essentiel est selon lui le traitement des risques, en effet « on est responsable de ce que l'on sait », il serait donc catastrophique pour un propriétaire de risque de ne pas traiter un risque identifié. C'est sa vraie valeur ajoutée.
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De plus, il appartient au risk manager de traiter les risques transverses qui n'ont pas de propriétaires définis.
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Ainsi, c'est une fonction qui demande de pouvoir s'adapter à communiquer à des hiérarchies et départements différents.
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Ne manquez pas dans le numéro 155 de RiskAssur-hebdo du 18 décembre 2009, «Un regard sur la fonction de risk-manager au sein de La Poste » un article écrit par Laura Penna Coelho et Cécile Istin.