Evaluation du déroulement du plan Alzheimer 2008-2012

Rappelons que le Plan Alzheimer 2008-2012 comporte 44 mesures pour lutter contre la maladie et ses conséquences.
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Il est doté d’un budget global de 1,6 milliard d’euros, dont 200 millions consacrés à la recherche.
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Cette année, une première réunion du suivi du plan s’est tenue à l'Elysée le 1er février, en présence du Président de la République entouré des membres concernés du gouvernement, qui a permis à Florence Lustmann, chargée du pilotage interministériel du plan, de faire le point de son déroulement depuis son lancement.
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On en retient que l’année 2009 a été marquée par une dynamique forte du volet de recherche, le développement des lieux de diagnostic, des expérimentations de guichet unique des Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades, les MAIA.
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L’effort a également porté sur les plateformes d’accompagnement et de répit pour les aidants familiaux qui méritent une attention toute particulière et qui doivent pouvoir compter sur les équipes spécialisées pour la prise en charge à domicile.
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L’effort de recherche qui porte sur des projets impliquant les meilleurs chercheurs pour permettre le développement de la recherche fondamentale, thérapeutique, de nouvelles technologies des sciences humaines et sociales, a conduit à la découverte de deux gènes prédisposant à la maladie, qui en sont les signes de sa vitalité.
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Dans le domaine de l’offre hospitalière, le développement du maillage du territoire permet désormais un accès aisé au diagnostic avec 429 structures hospitalières proposant des consultations de mémoires, tout en réduisant à 51 jours, en moyenne, les délais d’attente d’une consultation.
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Notons que dédiés aux malades de moins de 60 ans, la création en février 2009 du Centre national de référence pour les malades d’Alzheimer jeunes, disposant de correspondants régionaux et d’un site Internet.
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Pour favoriser le maintien à domicile des malades, qui est son objectif principal, le Plan a renforcé l’offre de services de soins adaptés en s’appuyant sur de nouveaux professionnels spécifiquement formés aux soins d’accompagnement et de réhabilitation.
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Enfin, pour les offres de prise en charge en établissement de toute personne ne pouvant être maintenue à domicile, le plan poursuit, dans ce but, l’adaptation des établissements de santé.
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L’effort s’est poursuivi en 2010 et a donné lieu à une nouvelle réunion de suivi, toujours à l’Elysée, le 17 septembre dernier, pour coïncider avec la journée mondiale de l’Alzheimer du 21 septembre.
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Depuis le début de l’année, les chercheurs français ont contribué à plus de 20 publications internationales majeures.
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Le succès de l’expérimentation des MAIA, les maisons d’accueil des malades, se confirme, en permettant, par la collaboration des différents professionnels d’intervenir sur le territoire, de simplifier et d’améliorer la prise en charge des malades.
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Nicolas Sarkozy a décidé que cette initiative serait généralisée à compter de 2011 et que de nouvelles équipes spécialisées de services de soins infirmiers à domicile devraient être créées dès cette année.
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Pour les crises, qui nécessitent une hospitalisation, 35 unités spécialisées ont d'ores et déjà été créées afin d’éviter le passage par de nombreux services hospitaliers qui fragilise les patients.
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Par ailleurs, de nouveaux professionnels, les assistants de soins en gérontologie, les psychomotriciens et les ergothérapeutes sont en cours de formation.
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N’oublions pas que le retard à combler dans ce domaine est immense, alors que le nombre de personnes affectées par la maladie d’Alzheimer ne cesse de croitre, pour atteindre, selon les sources gouvernementales, 1,3 million de malades en 2020, soit une augmentation de plus de 50% par rapport à la situation présente.
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Dans ces conditions, il faut espérer que l’effort en cours, suffira à rattraper le retard.
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La dernière initiative des pouvoirs publics a été de faire parcourir la France, en 13 étapes, par un train exposition, qui a circulé du 7 au 21 septembre, en passant par les principales capitales régionales, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux, pour informer et sensibiliser le grand public sur la maladie d’Alzheimer.